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Publié le juillet 2004

Réactions C.G.T. suite au discours du Chef de l’Etat (14 juillet)

DECLARATION DE LA CGT
Réactions suite au discours du Chef de l’Etat

Le discours du Président de la République a consisté à répéter, sans beaucoup d’imagination, les principes libéraux qui animent la politique du gouvernement. Les mobilisations sociales et les résultats électoraux, qui ont majoritairement contesté ces choix, sont oubliés.
Un des axes des propos présidentiels tenait à la « réhabilitation de travail ». Malgré les précautions oratoires, les menaces à l’égard des « 35 heures », des droits collectifs, l’annonce de nouvelles baisses de charges sont bien présentes. Concernant les délocalisations, rien dans les propos présidentiels n’est de nature à rassurer les salariés laissés seuls face au chantage patronal.
La cohésion sociale passerait par de nouveaux efforts supportés par les plus précaires. La responsabilité du patronat, des grands groupes financiers, notamment vis à vis de la croissance, de l’emploi, ont été entièrement ignorés.
Travailler plus pour gagner plus : « chiche ! », sont prêts à dire tous les salariés en emploi partiel ou à durée déterminée et bien évidemment les sans-emploi.
Mais ce discours ne s’adressait visiblement pas à eux mais à une autre partie des français . Prendre le risque d’opposer telle ou telle catégorie de français n’est pas un bon-choix.
La Cgt s’efforcera d’agir avec les salariés pour que les aspirations du plus grand nombre soient entendues. La Cgt réaffirme le besoin de s’organiser et de se renforcer de manière à peser durablement sur les choix de société.
Cela est vrai, aussi bien pour la retraite, l’assurance maladie, l‘avenir des services publics (absents du discours) que l’ensemble des droits collectifs.

Montreuil, le 14 juillet 2004


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