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Retour à la rubrique inférieure Publié le 15 novembre 2007 Monsieur le directeur, L’annonce de la fusion de la DGI et de la DGCP est un élément emblématique de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) qui a une obsession et une finalité : faire baisser, par tous les moyens, le coût de l’Etat avec pour cible privilégiée l’emploi public. Dans le même temps, il est annoncé la volonté de créer les conditions d’un dialogue social « efficace », qui tant dans son contenu que dans son calendrier ne nous laisse pas dupes sur la volonté du ministère d’aller vite et d’imposer son projet. Pour la CGT, l’annonce de la fusion globale n’a levé aucune des inquiétudes existantes. Pire, l’absence de lisibilité du projet global, la présentation centrée sur des seuls aspects organisationnels notamment au travers de la partie fiscale, le silence et le flou total autour des autres missions des deux directions, ne peuvent que renforcer ces inquiétudes autour de l’avenir de l’ensemble des missions, de leur pérennisation et de leur renforcement. Pour le réseau rural, les annonces « rassurantes » du ministre portent sur ce seul réseau et reposent sur la stricte application de la charte des services publics en milieu rural qui, nous le voyons quotidiennement, n’empêche pas la poursuite du recul de l’implantation des services publics de proximité en milieu rural. Dans notre département, depuis 2001, neuf trésoreries rurales et urbaines ont fermé leurs portes. Comme sur l’ensemble du territoire, fermetures et restructurations de postes se succèdent au mépris des besoins en service public exprimés par la population. Certaines zones notamment rurales sont maintenant réellement sinistrées, privées de services publics. En dehors de la méthode pour le moins inacceptable, la CGT a condamne ces nouvelles fermetures qui répondent aux seules logiques de restriction budgétaire en lieu et place de l’intérêt de la population. La CGT a une fois de plus fait le choix d’alerter et d’informer les usagers et les élus et, début octobre, l’annonce du maintien des deux trésoreries est tombée. Mais il est évident que nous ne laisserons pas passer des man ?uvres qui auraient pour but de rassurer les élus, tout en ne créant pas les conditions d’une viabilité de ces postes. C’est pourquoi la CGT a demandé notamment à ce que les emplois de la trésorerie de Preuilly soient proposés au mouvement spécifique. Pour la CGT, l’engagement doit donc être pris de conforter cette décision en donnant les moyens à ces postes de fonctionner normalement, en y affectant les agents prévus. Quant aux implantations en milieu urbain ou périurbain, la nouvelle organisation, notamment de la mission fiscale, entraînera de nouveaux Pour la Direction Générale du Trésor, la fusion globale a un objectif : regrouper les structures, en augmenter leur taille pour réduire au maximum leur implantation. C’est cette vision de l’avenir du réseau que nous continuerons à combattre. Elle s’opposera aux réformes qui ne visent qu’à réduire et de manière drastique les effectifs au détriment de la qualité du service rendu. Au passage, dans notre département, c’est 17 % de l’effectif qui a été supprimé en 5 ans . Tous les gains de productivité que vous avancez ne peuvent compenser ces suppressions d’emplois et il serait irresponsable de ne pas évoquer les conditions de travail dégradées qui en découlent. De plus, les agents voient leur pouvoir d’achat diminuer au fil des années, 6 % en 6 ans. La seule réponse contenue dans le décret 1430 du 04 Octobre 2007 déclinée au Trésor est non seulement intolérable mais ne répond en rien aux attentes des salariés de la fonction publique. Si les pertes successives du pouvoir d’achat des fonctionnaires sont évidentes, la mesure sur le rachat des jours de congés par exemple est une remise en cause de droits acquis collectivement et ne peut satisfaire les agents. La CGT continuera donc à se battre pour l’augmentation du point d’indice à hauteur des pertes accumulées ces dernières années. C’est pour toutes ces raisons que la CGT, pour finir, Monsieur le Directeur, demande à être réellement associé, avant tout en amont, à toutes les démarches qui remettent en cause la situation du réseau et de ses agents et qu’elle appellera à la grève du 20 Novembre prochain. |
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