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Retour à la rubrique inférieure Publié le 29 septembre 2006 Bernard Thibault : Une nouvelle Confédération syndicale internationale doit voir le jour lors d’un congrès fondateur prévu à Vienne, en Autriche, du 1er au 3 novembre prochain. Bernard Thibault nous livre son appréciation sur ce "moment historique". La Cgt vient de décider d’adhérer à une nouvelle organisation syndicale internationale qui doit voir le jour en novembre prochain. En quoi cette décision est-elle importante pour les salariés ? Bernard Thibault : Cette nouvelle confédération vise à doter les salariés d’un outil syndical international plus efficace face à la mondialisation. Unifié, élargi à des organisations sans affiliation internationale, le syndicalisme devrait être plus fort face aux multinationales, aux institutions internationales et aux gouvernements. Cet outil doit permettre aux salariés de changer le cours de la mondialisation afin qu’elle s’opère en leur faveur. Quelles organisations composeront cette nouvelle confédération et, en quelques mots, sur quelles bases et pour quels objectifs ? Bernard Thibault : La naissance de cette nouvelle confédération interviendra après la dissolution des deux principales organisations existantes, la CISL et la CMT. Les organisations nationales qui les composaient ainsi que des celles du « groupe de contact » regroupant les organisations non affiliées (une dizaine d’organisations dont la Cgt) vont se réunir à Vienne, en Autriche, du 1er au 3 novembre, lors d’un congrès fondateur qui jettera les bases de cette nouvelle confédération. Cette adhésion a été approuvée par 94,2 % des membres du Comité confédéral national. La Cgt n’étant actuellement affiliée à aucune organisation internationale, quel est l’état d’esprit des militants et des organisations à quelques semaines du congrès fondateur ? Bernard Thibault : Le débat que nous venons d’avoir au CCN témoigne d’un état d’esprit empreint de lucidité, de confiance et d’enthousiasme à l’égard de ce projet. Beaucoup considèrent qu’il s’agit d’un moment historique, important pour la Cgt comme pour l’ensemble du syndicalisme mondial. Bien entendu, tout reste à faire dans la pratique pour que ce nouvel outil syndical permette une réelle efficacité face aux problèmes qui sont posés à l’ensemble des salariés de la planète. La Cgt a largement contribué à cette unification et à la rédaction des projets de statuts et de programme d’action. Quel message porterez-vous à Vienne ? Bernard Thibault : Que nous puissions travailler ensemble, dans l’unité et le respect de la diversité des cultures et des histoires de chacune des organisations. Notre objectif est de construire l’action syndicale sur le plan mondial qui permettra aux travailleurs partout dans le monde d’avoir voix au chapitre dans les politiques nationales, européennes et internationales conduites par les acteurs de la vie sociale, économique et politique et de changer fondamentalement le cours de la mondialisation dans la réalité et pas seulement dans les intentions et les discours. La Cgt a décidé, lors d’un Comité confédéral national le 27 septembre |
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