![]() |
||||||||||||||||||||||||||||||||
accueil | calendrier | nos liens | ancien site (archives) | ||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Vous êtes dans la rubrique :
>
en bref
Retour à la rubrique inférieure Publié le 17 novembre 2004
Pouvoir d’achatPouvoir d’achat de la valeur du point Evolution entre le 1er janvier 2000 et le 31 août 2004
Les pertes de pouvoir d’achat salarial cumulées sur la période 1er janvier 2000 - 31 août 2004 En cumulé, mois après mois, les pertes de pouvoir d’achat sur la période représentent, en moyenne, l’équivalent d’un mois de traitement. Pour les retraites, la modification du système (suppression de l’indexation sur la valeur du point et revalorisation sur les prévisions d’inflation) n’a pas résolu la question du contentieux accumulé, ni celle de revalorisations appliquées sur une base ainsi dévalorisée. De nouveaux prélèvements en perspective
La cotisation pour le régime de retraite additionnel (5% sur un montant plafonné à 20 % du traitement indiciaire) se traduira (hors revalorisation salariale) par une baisse du salaire net pouvant atteindre 1 %.
Cette politique de hausse des prélèvements pourrait se poursuivre. Le minimum fonction publique : un sous-smic
Compte tenu de la date de mise en ?uvre de l’ARTT dans la fonction publique, c’est la référence au SMIC 39h qui devrait être prise en compte. En imposant un autre dispositif, le gouvernement a donc décidé « d’économiser » sur les plus bas salaires.
Le poids des rémunérations (fonction publique Etat) recule dans le PIB. Contrairement à ce qui est affirmé, le poids des rémunérations des fonctionnaires de l’Etat n’augmente pas et, même, la part des rémunérations dans les richesses créées recule entre 1999 et 2003, elle est passée de 4,38 % à 4,25 % . A noter que 0,13 point de PIB représente quelques 2 milliards d’euros, soit environ 3 % de masse salariale (fonction publique de l’Etat). ....fausse fenêtre et vrais reculs Pour le ministre, la seule issue pour des revalorisations salariales passerait par des suppressions d’emploi : il en fixe l’objectif à 40.000 par an (soit le non-remplacement d’un départ en retraite sur deux). Des affirmations fallacieuses : en effet, les suppressions d’emploi (budget de l’Etat) en 2003 ont été accompagnées de ... 0 % sur les salaires, en 2004 de ...0,5 % sur les salaires, en 2005 (projet de budget) .... de 0 % sur les salaires. Des affirmations irrecevables : elles viseraient en effet à financer les salaires sur le recul du service public. Recul sur l’emploi et recul sur le pouvoir d’achat renvoient à la place et aux moyens que l’on décide ou non d’accorder au service public. Du « rendez-vous » salarial du 8 novembre à l’exigeance de négociations salariales immédiates
Le « rendez-vous » salarial fixé pas le ministre au 8 novembre ne signifiait pas négociation...et le ministre avait bien précisé que c’était pour voir « s’il y a matière à négocier ». Et de préciser également à l’époque, qu’il n’y avait aucun crédit budgétaire dans l’état actuel du projet de budget 2005 pour une revalorisation du point d’indice. Seuls étaient prévus 440 millions d’euros pour des mesures indemnitaires et catégorielles représentant à peu près 0,65 % de la masse salariale de l’Etat ! ! !. C’était dire l’absence de « matière » !
Déclaration des syndicats unanimes Salaires : renforcer l’intervention unitaire
|
|