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Publié le 1er septembre 2005

Villepin : ni croissance, ni social

Déclaration de la Confédération Générale du Travail

Face au mécontentement et au désaveu largement exprimés par les Français sur ses premières semaines de gouvernement, le Premier ministre vient d’anticiper son rendez-vous des cent jours pour tracer ses lignes d’actions et de réformes pour la prochaine période.

Pas plus sur la forme que sur le fond, à l’écoute de ces nouvelles orientations, la Cgt ne peut considérer qu’un début de réponse appropriée se dessine, bien au contraire.

Ce qui est présenté, au nom d’une « croissance sociale » ne générera pas de croissance et accentuera les inégalités sociales.

Ainsi :

 ? sur les salaires, le gouvernement s’estime quitte et conforte les employeurs dans leur blocage actuel,

 ? sur l’emploi, le modèle devient celui de l’activité à temps partiel et temporaire.

Toutes les mesures annoncées encouragent les employeurs dans cette voie et voudraient convaincre les salariés et les chômeurs de s’y soumettre sous peine de sanctions.

Les chômeurs et allocataires de minima sociaux ont peu de droits mais de plus en plus de devoirs, alors que les employeurs sont exonérés de toute responsabilité dans le développement de l’emploi et de l’investissement productif.

Pour les services publics, c’est la confirmation des privatisations et l’annonce de nouvelles restrictions budgétaires.

Pour les impôts, les principes devant guider la réforme de la fiscalité vont à contre sens de l’objectif de justice sociale et de croissance économique attendus par les citoyens.

Comme sur le reste, la Cgt démontrera dans les prochains jours l’iniquité de mesures qui bénéficieront, non pas aux « classes moyennes », encore moins aux plus modestes mais surtout aux revenus non salariaux.

S’agissant de la situation du logement, du prix du carburant, du gaz et du fioul, les mesures annoncées sont sans rapport avec la gravité des problèmes posés et l’urgence de leur traitement.

Le propos de Monsieur de Villepin est aussi remarquable par l’absence spectaculaire de toute référence au dialogue et à la négociation avec les organisations syndicales.

Après 92 jours de ce gouvernement, c’est le patronat qui peut s’estimer satisfait. Les salariés, les chômeurs, les retraités doivent donner de la voix. Ils en auront l’occasion notamment par l’action interprofessionnelle unitaire qui se prépare pour les premiers jours d’octobre.


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