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Publié le 29 mai 2009

Déclaration de guerre sur fond de dialogue social

Entre Bâillon et Baïonnettes, la direction a choisi les deux !

La direction de la DGFiP a décidé de maintenir des droits syndicaux à deux vitesses entre les Organisations Syndicales qui ont fusionné et celles qui ne l’ont pas encore fait.

Ainsi, ceux qui ont déjà fusionné pourront s’adresser indistinctement à tous les personnels de la DGFIP, DLU (Direction Locale Unifiée) créée ou pas. Ce qui sera interdit pour les autres !
Le message de la direction est clair : il s’agit d’isoler la CGT qui sera la dernière OS à revoir son organisation puisque le congrès se tiendra en mai 2010.

Pour la CGT, le choix politique assumé de la direction est inacceptable et relève purement et simplement de la discrimination syndicale. En interdisant aux militants
CGT de s’adresser à l’ensemble des personnels, le SNADGI et le SNT ont considéré cette attitude comme une véritable déclaration de guerre faite à ses syndicats.
En aucun cas, la direction ne peut décider qui peut ou pas s’adresser aux personnels,au nom de la CGT.

C’est pourquoi, la CGT en Indre et Loire a décidé d’écrire au T.P.G. et de l’informer de notre intention de ne plus participer pour l’instant aux réunions avec la direction hors CAPL.

Bien évidemment, la CGT continue d’être destinataire des documents et compte-rendus des différentes commissions ( CTPL ; CHS...) et ne manquera pas de vous tenir informé des évolutions locales et nationales.

Durant cette période sensible de la fusion, les droits syndicaux et les droits des agents sont essentiels.

La direction nationale doit se sentir bien frileuse et peu sûre de ses arguments pour essayer de bâillonner un syndicat.

En lien la lettre adressée au TPG

Déclaration du SNT CGT 37

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