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Publié le 25 août 2005

Halte à la casse ! Donnons de l’avenir au service public

Communiqué de presse transmis à la N.R. par l’U.D. C.G.T. 37

L’union départementale des syndicats CGT d’Indre et Loire, face à l’ampleur des restructurations qui touchent les services publics dans l’ensemble, (fermetures, spécialisations, abandons de mission, externalisations, suppressions d’effectifs.) réaffirme son attachement à une conception du service public accessible à tous quelque soit la condition sociale de l’usager.

Et pourtant, la présence du service public, au sens général du terme, par son maillage, est un élément structurant, incontournable et indispensable à l’aménagement du territoire.

Les orientations gouvernementales et les directives européennes depuis plusieurs années poussent à la casse des services publics. Alors que beaucoup de bruits a été fait sur l’instauration d’un grand ministère de la ville, de l’intégration, de la vie sociale, n’est-ce pas un double langage de faire disparaître dans les zones sensibles et rurales, le service de proximité ?

A titre d’exemples, et la liste est bien loin d’être exhaustive sur notre département tant au niveau des secteurs touchés que des restructurations les affectant :

A la S.N.C.F., la suppression de relations (trains corail) sur la transversale Nantes/Tours/Lyon et Tours/Le Mans/Caen porte un coup fatal à cette ligne (décision paradoxale face aux efforts déployés par la ville de Tours et du SITCAT pour favoriser l’utilisation du train par la création d’un tramway à la gare de Tours).

Les services de l’Equipement, avec la loi du 13 08 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, explosent dans tous les domaines : routes, urbanisme, logement, aides aux communes, ingénierie publique, travaux neufs (...)...l’implantation territoriale des subdivisions aujourd’hui au nombre de neuf sur le département serait réduite en trois ou quatre site au maximum (Chinon, Loches, Amboise et peut-être Tours). Preuilly-sur-Claise, Montbazon et Neuillé-Pont-Pierre seraient voués à la fermeture. Dans une même logique, on assiste au transfert des routes nationales sur le département.

Au Trésor Public, après la fermeture de cinq trésoreries en cinq ans (Nouâtre, Manthelan, Grand Pressigny, Savigné, Cormery), la spécialisation de quatre postes (Neuillé-Pont-Pierre/Neuvy-Le-Roi ; Tours Banlieue Sud/Tours Banlieue Ouest), la création d’une antenne à Montrésor en lieu et place de la Trésorerie, on annonce maintenant et sans émoi sa disparition par rattachement à Loches, et on projette pour la fin de l’année, la fermeture prochaine de la Trésorerie de Tours Nord.

Dans le secteur de la Santé, entre autre, alors que la maternité du CHU de Tours est à saturation, la maternité d’Amboise, avec 420 accouchements annuels, demeure fermée bien que les besoins augmentent (et ce, malgré les engagements de réouverture annoncée par l’A.R.H, le Président du conseil d’administration du C.H.I.C. et le Directeur de l’hôpital). Dernièrement, l’antenne bactériologique de Clocheville a été transférée sur Bretonneau allongeant en particulier les délais d’acheminement des prélèvements. Là encore, la pénurie organisée de médecins est mise en avant et tombe plutôt bien pour justifier ces fermetures.

A la Poste, actuellement existent 222 « points de contacts », comprenez bureaux de poste, guichets annexe, agences postales, ou points poste. En 2005, la poste a prévu le changement du statut de 24 bureaux dans la mise en place de 36 « Zones de Vie » rebaptisées « TERRAIN ». En 2006, seuls 63 bureaux de plein exercice survivraient, ouverts matin et après midi avec un Chef d’établissement contre 127 en 2004.

A EDF et GDF, suite aux réorganisations des services et du travail, l’externalisation des missions, la diminution drastique des effectifs pourrait conduire à la fermeture prochaine de Château-Renault et Langeais.

Ces quelques exemples illustrent l’impérieuse nécessité de créer les conditions d’un rassemblement de toutes et de tous, population/usagers, syndicats, élus politiques, pour exiger que cessent la casse de nos services publics au triste prétexte de la maîtrise des coûts et pour imposer d’autres choix visant à la satisfaction des besoins de l’ensemble des usagers (maintien et développement des services, proximité, accessibilité...). Malgré les nombreuses mobilisations dans ces secteurs comme dans d’autres et malgré le mécontentement des salariés exprimé massivement le 29 mai, le gouvernement décide de rester sourd aux préoccupations des Français et renforce encore par l’application d’ordonnances sa politique ultra-libérale.

Ces dossiers seront, à n’en pas douter, au coeur des débats de la rentrée sociale et des actions à venir courant septembre et octobre.

Tours le, 22 août 2005.


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