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Publié le 3 mai 2005

Le Conseil d’Etat ne considère pas illégale la journée de travail gratuit

Déclaration de Maryse Dumas, Secrétaire confédérale de la Cgt

Le Conseil d’Etat ne considère pas illégale la journée de travail gratuit. Les salariés la jugent illégitime

Sans surprise, le Conseil d’Etat a décidé de rejeter la requête de la CFTC concernant le lundi de Pentecôte travaillé.
Le Conseil d’Etat considère que la décision du gouvernement ne comporte pas « de caractère manifestement illégal » et qu’elle a pour seul effet de « modifier le droit du temps de travail ».
La journée de travail gratuit imposée aux salariés peut être légale sans être légitime.
C’est ce que pensent et disent une majorité de salariés et tous les syndicats.
Cette mesure n’est pas de la solidarité mais de l’arnaque au profit non des personnes âgées mais des employeurs.
Ceux-ci encaisseront le produit d’une journée de travail gratuit de leurs salariés en ne reversant que 0,3 % de cotisation.
Le véritable objectif du gouvernement est d’allonger le temps de travail sans payer plus les salariés. Cette année, il y a déjà peu de jours fériés : les salariés vont être appelés à travailler 1 609,3 heures et non pas 1 607 comme l’annonce le gouvernement, et encore moins 1 600 qui étaient la durée légale avant la décision sur la journée de travail gratuit.
Une réponse solidaire, efficace et durable aux problèmes de la dépendance et du grand âge mériterait autre chose qu’une décision ponctuelle unilatérale faisant appel aux seuls salariés. Elle est à rechercher dans l’amélioration de la protection sociale et des retraites, appuyée sur l’augmentation de l’emploi et de salaires.
La Cgt confirme son appel aux salariés à se mobiliser pour obtenir des employeurs publics et privés qu’ils versent leurs cotisations sans imposer de temps de travail supplémentaire aux salariés.
Le 16 mai ne sera pas un jour travaillé comme un autre. Par les mobilisations qui se préparent, il ne sera pas non plus un jour férié comme un autre.


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