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Publié le 11 mars 2005

Point d’étape sur une réforme notation calamiteuse !

La DGCP promettait le paradis avec EDEN et c’est finalement le « bourbier » de la réforme évaluation/notation dans laquelle s’enlise le réseau.
Après l’arbitraire de la répartition des enveloppes capital-mois, les personnels succombent à l’approximation et la confusion d’une réforme précipitée par un passage en force.
L’opacité est telle que ni les notateurs de 1er degré, ni les directions locales ne s’y retrouvent. Le bureau 2E de la DGCP et le pôle ressources humaines de Toulouse peinent à répondre aux sollicitations et l’ACCT avec son entreprise sous traitante tente de corriger les « bugs » informatiques qui se succèdent.

EDEN pas vraiment un miracle informatique !

Pur produit de l’externalisation de l’informatique du réseau, l’entreprise privée à l’origine du logiciel n’a pu décoder les incohérences de la réforme. Cela se traduit par :
- les doubles validations des notateurs qui bloquent l’accès aux notés,

- des validations et confirmations qui n’enregistrent pas les observations formulées par les agents à l’écran. L’enregistrement des données est obligatoire avant de valider sous peine de perdre toutes les remarques rédigées par le noté.

- un espace insuffisant pour annoter toutes les observations des agents mécontents. De 400 caractères l’espace aurait été porté, selon les dernières annonces, à 1000 caractères par rubrique de l’entretien d’évaluation. La rubrique « formation » demeure par contre plus restreinte pour des raisons inexpliquées. A ce jour certains départements ne bénéficieraient toujours pas des espaces minimum. Globalement, l’application se caractérise par son manque d’ergonomie (par exemple, 1000 caractères par rubrique mais seulement deux lignes pouvant être lues à la fois, ...).

- L’accès à l’application sur des plages souvent très limitées (connexions apparemment trop nombreuses en journée, coupure « inondation », coupure lorsque le temps de connexion de l’agent à l’application est trop long...).

- La DGCP découvre aussi avec la dématérialisation, les retards pris au Trésor public en matière de formation informatique, retards déjà dénoncés par la C.G.T. depuis plusieurs années. Les agents se trouvent face à une application qu’ils ont du mal à maîtriser et pour laquelle ils n’ont pas été formés.

...etc.

La non communication

Les formations sur la réforme organisée dans les départements n’ont manifestement pas permis aux personnels de déchiffrer la complexité du processus évaluation/notation.

- En effet, les notateurs de 1er degré découvrent qu’il ne suffit pas d’alerter le noté par un premier message 48 h avant l’entretien.

- Un deuxième message doit automatiquement parvenir au noté pour qu’il prenne connaissance des 8 jours dont il dispose pour valider son compte rendu d’évaluation. Cela n’a pas toujours été le cas. Certains agents n’ont été prévenus de leur possibilité d’accès à leur compte rendu que très tardivement. Les services du Personnel ont souvent dû palier les carences de l’application.

- Et pendant ce temps là, « GAP » rappelle (parfois plusieurs fois dans la journée) aux agents par messagerie qu’ils ont dépassé les délais impartis pour servir leur fiche et que la validation doit intervenir rapidement (tout cela sans considération des difficultés d’accès à l’application !).

- Un troisième message devra également parvenir au noté pour la validation de la feuille de notation sous 8 jours après signature du TPG notateur de second degré. Espérons que cela fonctionne mieux que le reste !

L’art de l’improvisation

Aussi bien pour le compte rendu d’évaluation que pour la première phase de notation, l’improvisation est la règle :

- Pour la notation de 1er degré, les notateurs et notés ne disposent pas de repères clairs pour le tableau synoptique. Le plus grand nombre de notateurs a eu consigne d’utiliser le moins possible la colonne « excellente » pour placer les croix, sinon rien n’est clairement édicté pour le changement. La plupart du temps les notés se voient sanctionnés par des croix glissant vers la droite qui s’avèrent être de mauvaises appréciations.

- Le « turn over » (pas de mois cette année, mais engagement pour l’an prochain) se développe, alors qu’il est loin d’être une garantie.

- Pour l’évaluation, dans la rubrique « perspectives d’évolution de carrière » les notateurs embarrassés motivent leurs appréciations, quant à l’avancement de grade ou de corps, sans réellement connaître les conséquences de leurs remarques. Aucune information ne filtre de la DGCP par rapport aux répercussions sur les listes d’aptitude. Tout ce que nous savons, c’est qu’à partir de 2006 le notateur ne formulera plus de rapport écrit en réponse à une candidature : la rubrique de l’évaluation servira pour la sélection des promus. De plus certaines directions locales n’ont pas fait le lien entre la notation et le changement de grade et de corps. Les inadéquations sont nombreuses entre appréciations littérales, tableau synoptique et note proposée (Au sein des mêmes services, postes ou département, des agents ont bénéficié de croix « excellent » avec l’attribution de la note pivot, d’autres avec des croix « bien » se voient attribuer des mois de réduction, dans certains départements les +0,02 et +0,06 ont systématiquement été refusés aux agents au dernier échelon de leur grade ...etc....

L’incohérence de l’évaluation

Dans le cadre contraint d’enveloppe capital-mois, on assiste à toutes sortes de comportements...des effets de saupoudrage (vous avez des mois mais vous n’êtes pas proposé pour l’accès au grade ou corps supérieur, vous n’avez pas de mois mais êtes proposé pour la liste d’aptitude, autant dire que vous n’avez aucune chance d’être retenu) ... de très bonnes appréciations accompagnées d’un tableau synoptique mauvais ou presque et d’une note pivot, faute de mois à répartir...etc...etc.

Au résultat, un notateur embarrassé, un noté mécontent et dévalorisé.

Après plus d’une semaine de campagne, le bilan est lourd pour la direction et les retards de calendrier s’accroissent. D’ores et déjà les personnels ont toutes les raisons pour rejeter cette réforme injuste en se manifestant par un RECOURS MASSIF CONTRE LEUR NOTATION.
La CGT appelle chaque agent à utiliser pleinement ce droit grâce au modèle que la CGT mettra bientôt à votre disposition.


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