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Retour à la rubrique inférieure Publié le janvier 2005 1. Ca ne sert à rien Être syndiqué(e), c’est tout d’abord avoir conscience que la solidarité des salariés entre eux, c’est possible. Défendre ses intérêts moraux et matériels, cela signifie aussi les défendre pour l’intérêt commun. C’est aussi la possibilité de participer aux décisions, de s’investir à son rythme. Se syndiquer, c’est ouvrir un espace de liberté, d’écoute, de débat, de création et d’innovation dans son service, dans son unité de travail. 2. Le syndicat n’est pas indépendant On ne le répétera jamais assez... Ce sont les syndiqués, et eux seuls, qui élaborent la "politique" du syndicat. Différentes instances (Commission exécutive, Conseil Syndical, Congrès...) sont ouvertes à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent y assister, y participer ou être mandatés. La vie démocratique est une préoccupation constante du syndicalisme CGT. Etre syndiqué, c’est contribuer à la réflexion collective, ce qui ne signifie pas être nécessairement « d’accord sur tout » : Pas de dogme mais au contraire de la diversité ! Pas de recherche systématique du consensus, mais au contraire le souci permanent du débat d’idées ! 3. Le syndicat est éloigné de mes préoccupations Sauf à être hermétique à tout ce qui se passe autour de soi, que ce soit sur les aspects professionnels et sociaux ou encore sur les mutations, les déroulements de carrière et plus généralement sur la défense individuelle des agents...Qu’il s’agisse des réflexions et des propositions sur nos missions et leurs évolutions..., il n’y a guère de sujets qui ne sont pas abordés de manière régulière par la CGT ! 4. Le syndicat, ça prend du temps Le syndicat prend le temps... qu’on souhaite y consacrer. Il n’y a aucune obligation, mais toutes les bonnes volontés sont les bienvenues ! 5. Le syndicat n’est pas efficace Pour se convaincre du contraire, essayez tout seul ! Le syndicalisme, ce n’est pas autre chose qu’une « vieille » idée, toujours d’actualité : ensemble, on est plus efficace que tout seul. 6. Le syndicat ne s’occupe pas assez de... Voir l’idée fausse n°7 7. Le syndicat s’occupe trop de... 8. Le syndicat freine toute réforme, toute rénovation du Service Public fiscal, économique et financier 9. Le syndicat est trop corporatiste. Le syndicat est trop généraliste. Les élus de la CGT jouent pleinement leur rôle de représentants du personnel dans les commissions paritaires. Ce rôle apprécié, semble-t-il, par de nombreux collègues, a permis à la CGT de progresser lors des dernières élections professionnelles et de devenir la 2ème organisation du MINEFI. En 2002, lors des élections à la commission consultative paritaire des agents contractuels de droit public, la CGT est arrivée en tête tant à la DGI qu’à la DGCP. Dans le « Privé », les élections prud’homales de décembre 2002 ont confirmé la CGT comme 1ère organisation syndicale en France. Mais l’activité de la CGT ne s’arrête pas là, bien au contraire (voir les idées fausses n° 3,6,7,8...) 10. C’est trop cher ! La cotisation syndicale représente très exactement les coûts engagés pour éditer et acheminer les différents bulletins, financer les actions, les charges, la solidarité, l’activité syndicale, la formation syndicale, etc. La cotisation syndicale : c’est la garantie de notre indépendance (voir idée fausse n°2). De plus la moitié de votre cotisation est déductible de vos impôts ! La CGT est riche des hommes et des femmes qui la composent. C’est une demoiselle qui a plus de 100 ans. C’est un outil collectif de défense de tous les salariés sans exclusive. Parce que nous faisons confiance à l’individu, à chacun et à chacune. Parce que la CGT ne retourne jamais sa veste en fonction de ses interlocuteurs. Parce que nous lutterons toujours pour que la Dignité des salarié(e)s soit le socle de la Fraternité et du progrès social. Parce que le nombre de syndiqués est un élément essentiel du rapport de force dans la défense de nos intérêts. Parce que le syndicalisme est un Humanisme. |
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