Syndicat Finances Publiques CGT
Indre et Loire
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Le comité d’évaluation de la journée de solidarité a rendu son rapport.

Mise en ligne le 24 juin 2005

Déclaration de la Cgt

La Cgt réaffirme son opposition à l’instauration d’une journée de travail gratuit obligatoire

Le comité d’évaluation de la journée de solidarité a rendu son rapport.
Le principe d’une journée de solidarité pour la dépendance est réaffirmé. Le rapport s’attache à définir de nouvelles modalités d’organisation et de financement de cette journée selon les 3 axes suivants :

- Abandon de toute référence au lundi de Pentecôte, il reviendra aux entreprises de fixer, par accords, la mise en place de cette journée. Cet aménagement pourra se faire par une modulation des jours de RTT sur l’année ou même par le fractionnement de ces jours.
Le comité propose une solution spécifique pour l’Education nationale, sous la forme d’une journée pédagogique pendant les vacances de la Toussaint,

- Meilleure explication du dispositif aux français.

- Nouveau financement de la journée, le recours à l’impôt ou à la CSG n’est pas exclu.

Au même moment, un rapport de l’Insee estime que le lundi de Pentecôte 2005 a eu un impact « très proche de zéro » sur la croissance du PIB, soit environ 3 milliards. La raison de cet échec est du essentiellement au fait que ce jour n’a été qu’à moitié travaillé. La Cgt réitère son opposition la plus ferme à l’instauration d’une journée de travail gratuit obligatoire par le projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées et handicapées.

Les aménagements proposés tendant à modifier quelques modalités d’application de ce dispositif ne changent rien au fond. Il s’agit toujours d’une journée travail obligatoire non rémunéré et, qu’il soit aménagé ou non, ce dispositif constitue toujours un allongement de la durée légale du travail comme le veut le Medef.

Les problèmes du handicap, de la dépendance, des personnes âgées doivent faire partie de la nécessaire réforme d’ensemble du financement de l’assurance maladie et de la protection sociale. Pour ces raisons, la Cgt demande l’abandon pur et simple de ce dispositif injuste et inefficace.