Mise en ligne le 2 juin 2006
Avec la tenue des dernières C.A.P.L., les agents ont commencé à mesurer concrètement les effets de la réforme la notation sur les déroulements de carrières.
Les conséquences de cette réforme sont bien loin d’être neutres ! Passage d’AR à ARP2, d’ARP2 à ARP1, de contrôleur 2ème classe à contrôleur 1ère classe, de contrôleur 1ère classe à contrôleur principal...des agents anciens qui n’ont eu le tort que d’être de « bons agents » (comme les appelle la Direction) sont aujourd’hui renvoyés à un éventuel passage ultérieur sous réserve d’une éventuelle bonification...ultérieure !
Une prise en compte exagérée de la notation pour le changement de grade
Les textes Fonction publique prévoient que la notation soit prise en compte pour l’établissement des tableaux d’avancement. Cela était déjà le cas avant la réforme de la
notation puisque l’agent promu devait avoir une notation correcte pour être retenu (19/20 les trois années précédentes).
Or, avec le système mis en oeuvre cette année, le poids de la notation devient déterminant. Il ne suffit en effet plus d’être « bien noté » avec la note pivot (+0,00), car
les chances de promotion se voient augmentées avec une bonification de mois due à un écart de note (+0,06 et +0,02).
Ainsi, les 20% et 30% d’agents déjà favorisés pour une accélération d’avancement d’échelon (1 et 3 mois) se voient propulsés dans les premières places du classement.
Ceci a été manifeste dans les documents préparatoires de cette CAP pour les tableaux d’avancement à ARP2, ARP1 et contrôleur principal.
Avec des quotas limités de mois, cette réforme met directement en concurrence les collègues et remet en cause la cohésion de nos équipes de travail !
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