Syndicat Finances Publiques CGT
Indre et Loire
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info n°89 : suppression d’un jour férié

Mise en ligne le 28 août 2003

LA SUPPRESSION D’UN JOUR FERIE NE REPOND EN RIEN A LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES AGEES

Affligeant ! C’est la première réaction que nous suscite la proposition du Premier ministre de supprimer un jour férié, le 8 Mai, pour améliorer la prise en charge des personnes âgées.

Le pays vient de traverser une catastrophe nationale qui pose des problèmes énormes en termes de choix de société, de solidarité, d’une autre répartition des richesses pour consacrer des moyens nouveaux à la satisfaction des besoins. Au lieu d’en prendre la mesure, le gouvernement sort de son chapeau une vieille revendication patronale, supprimer les jours fériés, qui n’amènera, quoi qu’il en dise, pas un centime à la protection sociale puisque pour tous les salariés mensualisés, le 8 Mai est férié, payé, donc déjà soumis à cotisations.

Pour donner des ressources nouvelles à la protection sociale, le gouvernement serait bien mieux avisé de mettre un terme aux exonérations de cotisations patronales et de favoriser l’emploi et les salaires, condition d’une amélioration durable de tous les comptes sociaux.

A contrario de sa réforme des retraites, il faudrait aussi améliorer le pouvoir d’achat des pensions de retraites et plus généralement l’ensemble des prestations sociales, notamment l’APA.

C’est toute la logique comptable des dépenses de santé qu’il faut remettre en cause pour répondre aux besoins et permettre aux personnes âgées de vivre dans la dignité avec des retraites décentes.

Déclaration de Maryse DUMAS, Secrétaire confédérale Montreuil, le 27 août 2003