TOUS EN GREVE LE 7 SEPTEMBRE !

120 376 ! C’est officiellement le nombre d’agents titulaires et stagiaires payés par la DGFiP au 31/03/2010. Inutile de se faire plus de mal… de rappeler ici le nombre d’emplois supprimés ces dernières années…Car la réalité concrète de nos services est encore plus frappante.. et surtout bien plus douloureuse...

Dans les services, les agents de la DGFIP vivent quotidiennement les conséquences de cette politique : alourdissement des charges de travail, détérioration des conditions de travail et service public dégradé. Quand s’y ajoutent les départs en congés, la maladie ou un départ en retraite, la situation devient vite ingérable et insupportable.

Les différents ministres, le directeur général ,eux , ne se lassent pas : ils ne cessent de nous rappeler que la fusion n’a pas conduit au renoncement à nos missions mais mieux à leur renforcement dans la nouvelle Administration.

Pourtant c’est bien à la situation contraire à laquelle nous assistons aujourd’hui … Puisque si les missions n’ont pas été publiquement abandonnées, il est de plus en plus difficile de les réaliser totalement.

Dès lors, c’est à un florilège de seuils, de consignes qui sont imposés aux agents : pas de vérification pour telle ou telle catégorie en dessous (ou au dessus) de tel montant, pas de vérification s’il n’est pas possible de recouvrer, renforcement du contrôle hiérarchisé de la dépense, priorisation de certaines tâches au détriment d’autres, etc..le tout saupoudré d’une flopée d’objectifs pour bien nous expliquer que tout est bien fait… mais surtout pour maintenir la pression sur les agents !

Quant aux gains de productivités tant annoncés et vantés par la Direction générale, ils ne sont pas au rendez vous.. Ce qui ne l’empêche pas de supprimer des emplois en leurs noms.

Les applications informatiques qui devaient solutionner tous les problèmes sont loin de répondre aux attentes. Dernier exemple en date : Chorus, dont la presse fait ses choux gras depuis des mois.. mais n’oublions pas Helios ou Copernic !

C’est donc bien dans ce contexte de destruction massive des emplois à la DGFiP que nous abordons cette nouvelle rentrée…Comment dès lors ne pas pressentir qu’elle sera difficile ? Alors même que le gouvernement annonce une politique de rigueur encore plus importante pour satisfaire les agences de notation et les banques ….. Tout cela après avoir engagé l’argent des contribuables pour les sauver !

D’ores et déjà, la direction générale a annoncé l’arrêt du recrutement des vacataires compliquant encore plus la vie de certains services sans assurance que des emplois de titulaires seraient implantés et sans plus de visibilité sur l’avenir immédiat.

Elle poursuit sa restructuration des Centre Régionaux des Pensions avec pour objectif la suppression de 200 emplois.

Lors du CTPC du 2 juin, le Directeur Général avait précisé que le contexte avait changé mais qu’il ne fallait pas se faire peur…. Le moins que l’on puisse dire c’est que ces deux exemples sont bien loin d’être rassurants alors même que la Direction Générale entend passer à une autre étape de la fusion considérant que la plupart des structures fusionnées est maintenant mise en place (DRFiP/DDFiP/SIP, etc…) et que les statuts particuliers fusionnés ont été publiés.

C’est ainsi que dès la rentrée va s’ouvrir le débat sur les règles de gestion. Mutation, 1ère Affectation, Evaluation et Notation, Tableau d’avancement et listes d’aptitude, Recrutement et formation, CAP, Règle de gestion A/A+ sont les thèmes à l’ordre du jour d’une trentaine de groupes de travail prévus entre septembre et décembre 2010.

A cette période, les discussions sur les règles de gestion devraient être terminées, l’application de celles-ci étant prévue en même tant que les statuts en septembre 2011.

Pour la CGT, ces groupes de travail doivent être l’occasion de permettre aux droits et garanties de tous les agents d’être améliorés. Peu importe leur nombre, c’est bien à cette ambition et à celle-là uniquement que ces groupes doivent répondre loin des discussions sur les statuts, qui se sont contentées de simple copier/coller sans rechercher de réelles avancées pour les carrières des agents.

Sans aucun doute, la rentrée à la DGFiP ne nous laissera pas de répit mais bien au contraire nécessite une mobilisation de tous pour permettre à d’autres choix de s’imposer.

C’est vrai dans notre administration mais c’est aussi vrai sur des sujets concernant l’ensemble des salariés alors même qu’en refusant de retirer le projet de loi Woerth et d’ouvrir un réel processus de négociations, les pouvoirs publics et patronaux veulent imposer une nouvelle régression sociale par une attaque frontale contre les régimes de retraite. Leur objectif c’est une baisse brutale du niveau des pensions et la suppression du droit à la retraite à taux plein à 60 ans.

Dans un tel contexte et dans la continuité des mobilisations réussies du premier semestre, la CGT décide d’agir y compris dans la durée, pour imposer d’autres choix, ceux du progrès social.

C’est pourquoi, elle appelle les agents de la DGFiP, actifs et retraités, fonctionnaires et non titulaires, à s’inscrire par la grève et dans les manifestations, dans la journée d’action interprofessionnelle du mardi 7 septembre 2010.

 POUR LE DROIT À UNE RETRAITE DÉCENTE À 60 ANS POUR TOUTES ET TOUS ;

 POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIC ÉCONOMIQUE ET FINANCIER ;

 POUR L’EMPLOI ;

 POUR L’AUGMENTATION DU POUVOIR D’ACHAT.

Toutes et Tous, en Grève et dans les Manifestations

LE MARDI 7 SEPTEMBRE 2010

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MANIFESTATION MONT DE MARSAN CASERNE BOSQUET 10H