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Sortons nos mouchoirs !
Les caisses de l’Etat sont vides. Trouver quelques milliards pour augmenter les salaires, revaloriser les retraites est une exigence insupportable pour notre économie. Or les spéculateurs de tout poil à l’origine du trou de 7 milliards € de la société générale, minimisent l’extrême gravité de l’affaire « la Société Générale a les reins solides, la situation des banques françaises lui donnent pleinement confiance ». Ce cynisme glacé des spéculateurs a quelque chose de révoltant.
En attendant les efforts sont toujours demandés aux mêmes (la France d’en bas) :
– 50€ de franchise sur les médicaments
– Une contribution de 1€ sur chaque acte médical
– Un forfait de 18€ sur les actes chirurgicaux supérieurs à 90€
– Enième augmentation du forfait hospitalier
– Non remboursement des dépassements d’honoraire
– Déremboursement des médicaments
– 63% c’est l’augmentation record sur 5 ans du nombre de retraités sous le seuil de Pauvreté
– Moins 7,6% c‘est le retard accumulé de la valeur du point d’indice sur l’indice des prix hors tabac, il est de moins 8,4% avec tabac
– 1% c’est la perte en moyenne du point d’indice par an à partir de 2000
– Lorsque le point indiciaire chute, il entraîne la totalité de la rémunération. Même l’avancement et les promotions ne suffisent pas à compenser les pertes. L’INSEE le confirme clairement
– Depuis le 1er janvier 2004 les pensions des fonctionnaires n’évoluent plus en fonction de la valeur du point d’indice, elle est maintenant revalorisée chaque année le 1er janvier sur la base de l’évolution de l’indice des prix INSEE hors tabac et en moyenne annuelle
– Dans le privé depuis le changement du calcul, les pensions du régime général ont pris 22% de retard sur le SMIC et 16% sur les salaires des actifs.
Or de l’argent il y en a :
– 328% c’est la progression du PIB en Euros constant entre 1960 et 2006
– 7413% c’est la progression des revenus financiers des entreprises sur la même période
– 13% c’est la hausse de l’action de TF1 dans l’heure qui a suivi la déclaration présidentielle sur la suppression de la publicité sur les chaînes publiques.
Voir se réduire le budget de l’action sociale dans le département est inadmissible !
Nous ne cautionnerons pas la misère programmée et refusons de choisir entre des prestations qui nous paraissent toutes nécessaires.
Article publié le 6 février 2008.