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1 MILLION contre le CPE le 7 mars.

UN MILLION DANS LA RUE POUR DEMANDER LE RETRAIT DU C.P.E :

- Dans le Tarn les manifestations organisées à Castres et à Albi ont réuni respectivement : 1800 et 6000 personnes, soit près de 3000 manifestants de plus que le 7 février dernier.

- 19 % des agents du Trésor et 15 % des agents des impôts étaient en grève. Les agents des Finances ont participé aux 2 manifestations tarnaises.

- Télés et radios serviles ont eu beau réduire au minimum la couverture médiatique des 160 manifestations qui se sont déroulées dans tout le pays, elles n’ont pu occulter la réalité :

- Les manifestations du 7 mars ont réuni 2 à 3 fois plus de participants que le 7 février dernier ( voir décompte en pièce jointe ) .

L’ampleur des manifestations d’hier ainsi que les enquêtes d’opinion récentes démontrent que le CPE est massivement rejeté dans le pays.

Les étudiants et lycéens qui représentaient plus du tiers des manifestants ainsi que les salariés du privé et du public ont exprimé leur refus de la politique du fait accompli menée par ce gouvernement.

L’adoption au pas de charge du projet de loi en pleines vacances scolaires avec l’appui de l’article 49-3 était censée tuer le mouvement dans l’oeuf. L’ampleur des manifestations montre que cette tentative d’intimidation a avorté.

Le 7 mars 2006, qui a rassemblé plus d’un million de manifestants en France contre le CPE, traduit une mobilisation qui grandit chez les jeunes et qui s’ancre dans l’entreprise. Le gouvernement ne peut ni l’ignorer ni la minimiser.

Au-delà du CPE vécu comme une humiliation faite à la jeunesse, la conscience grandit de la nécessité de stopper la course de la précarité tous azimuts : précarité de l’emploi, précarité des salaires, précarité des conditions de travail et de vie.

Le sentiment que la précarité n’est pas la bonne réponse pour favoriser le développement et la croissance se renforce aussi.

Le début d’ancrage de l’action à l’entreprise constaté par des arrêts de travail, des débrayages se fait principalement sur ce rejet de la précarité.

La mobilisation doit se poursuivre jusqu’au retrait du CPE. L’unité syndicale réalisée doit s’amplifier sur tout le territoire avec les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens.

M. Galouzeau de Villepin peut claironner son inflexibilité ( on a déjà entendu ce refrain d’un Premier Ministre droit dans ses bottes ), il est indéniable aujourd’hui qu’une mobilisation dans la durée , compte tenu du contexte politique et social, peut faire plier le gouvernement.

Il ne faut rien lacher, la question du CPE et du CNE est trop importante pour l’avenir des jeunes et de l’ensemble des salariés.

La lutte pour le retrait de ces contrats a débuté le 7 février, s’est amplifié le 7 mars et va continer.

Au plan national, les organisations vont décider des suites du mouvement ce jeudi 9 mars.