Les grandes entreprises en France comme au niveau Européen regorgent de cash mais n’investissent pas. Ce n’est pas la CGT qui le dit mais bien la Banque de France qui, dans son bulletin n°152 du mois d’août 2006, fait ce constat au niveau international et national.

Morceaux choisis ( l’intégrale en cliuquant sur le document joint ) :

En pourcentage du PIB, les profits des entreprises sont à leur plus haut niveau depuis des décennies. ...

Mais que font les entreprises de ces profits ?
Premièrement, elles accumulent des liquidités considérables....

Deuxièmement, elles redistribuent beaucoup d’argent aux actionnaires....

Troisièmement, les entreprises se sont engagées dans une activité intense de fusions et acquisitions, financées en partie par leur trésorerie....

Les observateurs du système financier international soulignent la persistance de déséquilibres des balances courantes de grande ampleur. Une autre forme de " déséquilibre mondial ", beaucoup moins fréquemment évoquée, est peut-être la plus important de toutes : il s’agit de l’écart qui sépare, dans les pays du G 7, l’épargne des entreprises privées de leur investissement productif.