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Le 23 mars, on continue avec les lycéens et les étudiants.

Déclaration des organisations syndicales de salariés, et des organisations étudiantes et lycéennes réunies le 20 mars 2006

Après la formidable ampleur de la manifestation du samedi 18 mars, qui a vu descendre dans la rue plus de 1,5 millions de personnes pour obtenir le retrait du CPE et devant l’obstination du gouvernement, les organisations syndicales d’étudiants, de lycéens et de salariés appellent à amplifier la mobilisation.

Les organisations syndicales de salariés soutiennent la mobilisation du 23 mars initiée par les étudiants et lycéens et appellent à contribuer à sa réussite.

L’ensemble des organisations syndicales appelle le 28 mars à une journée d’action interprofessionnelle avec arrêts de travail, grèves et manifestations.

Suite à l’appel solennel lancé dès samedi par l’ensemble des organisations syndicales, le gouvernement doit avoir la sagesse de sortir de l’impasse dans laquelle il s’est mis : il doit retirer le CPE.

Ce retrait lèverait l’hypothèque à l’ouverture des négociations pour l’emploi et l’avenir des jeunes.

Les organisations syndicales : UNEF, CE, UNL, FIDL, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA


Lycéens, étudiants, salariés du public et du privé, retraités et privés d’emploi, parents, étaient dans la rue samedi, pour exprimer une exigence : LE RETRAIT DU CPE et au-delà, le rejet d’une précarisation sans cesse croissante de notre société.

En condamnant les moins de 26 ans à travailler sur un siège éjectable, le Premier Ministre ne cherche qu’à institutionnaliser la précarité pour les plus jeunes en attendant d’en faire la norme de droit pour tous grâce au contrat dit " unique ".

Il a voulu prendre les jeunes de vitesse en lançant son projet durant les vacances de février, cela n’a pas marché.

Il a espéré jouer sur le pourrissement du conflit mais à chaque nouvelle étape de la mobilisation le rejet s’exprime de plus en plus largement.

Il a joué la carte de la division des jeunes en affirmant que le CPE visait essentiellement les jeunes sans diplôme alors que son Ministre de l’Éducation avait soutenu le contraire durant la discussion parlementaire.

Là encore la ficelle est trop grosse, le mensonge ne passe pas.

Il nous répète aussi, reprenant l’argument d’un Raymond Barre fossilisé, que le CPE c’est mieux que l’ANPE.

Mais les jeunes, les parents, les salariés, les privés d’emplois, les retraités, ont compris le vrai sens d’un contrat qui nous ramène 35 ans en arrière et constitue une première au sein des pays européens développés en donnant la liberté totale à l’employeur de licencier un salarié sans avoir à motiver et ce, pendant une durée de 2 ans.

Alors que les profits des grandes entreprises françaises ne cessent d’augmenter depuis 3 ans M. Galouzeau de Villepin nous dit le CPE c’est mieux que RIEN.

La réponse tient dans ce slogan que les jeunes arboraient dans les rues d’Albi, le 18 mars :

Le CPE ce n’est pas mieux que rien, c’est PIRE QUE TOUT !

Avant la grande journée interprofessionnelle du 28 mars 2006, le jeudi 23 mars doit compter :

MANIFESTATION à 14H00, place du Vigan à ALBI, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes. La CGT y participera par la présence de délégations et elle appelle les retraités, les privés d’emploi et les salariés disponibles à y participer.

TOUS ENSEMBLE, ON PEUT GAGNER