Syndicat Finances Publiques CGT
Section des Hauts de Seine
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ANI : pour la CGT c’est NON !!!

Mise en ligne le 22 février 2013

Un accord a été signé le 11 janvier dernier avec le MEDEF par des organisations syndicales représentant une minorité de salariés( CFDT, CFTC, CGC). Cet Accord National Interprofessionnel (ANI) constitue une régression sociale sans précédent pour les salariés du secteur privé.

UN ACCORD AU SEUL PROFIT DU PATRONAT

Nombre de ses dispositions le démontrent :
- il fait la part belle aux accords d’entreprises au détriment des accords de branches, des conventions collectives et du code du travail. Il fragilise ainsi les droits collectifs des salariés ;
- dans ce cadre, les accords dits de « maintien dans l’emploi » permettraient de licencier les salariés refusant de voir baisser leur salaire ; les accords dits de « mobilité interne » autoriseraient l’employeur à licencier le salarié pourmotif personnel, si celui-ci refuse d’aller travailler à l’autre bout de la France ;
- le licenciement deviendrait une simple formalité ;
- les plans sociaux pourraient être accélérés, lesmoyens de recours des salariés étant réduits.

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LES DÉPUTÉS NE DOIVENT PAS ÊTRE LES SCRIBES DU MEDEF

Cet accord de régression a reçu l’aval du Président de la république et du gouvernement qui entendent le transcrire tel quel dans un projet de loi soumis au parlement début mars.

A l’encontre du changement de politique pour lequel il a été élu, le pouvoir en place poursuit donc dans son choix de se soumettre aux injonctions des marchés financiers et du patronat.
Il appartient donc aux députés du peuple de ne pas se comporter comme de simples scribes du MEDEF et de se faire le relais des exigences des salariés. Et les attentes de ces derniers ne vont sûrement pas dans le sens de l’aggravation de la précarité, des bas salaires et de la régression de leurs droits et garanties.

La journée d’action du 5 mars à l’appel des organisations syndicales CGT et FO, auquel se sont joints FSU et Solidaires, répond à la nécessité de faire entendre fortement leur voix dans les débats parlementaires.

EN QUOI ÇA NOUS CONCERNE ?

Si cet accord concerne le secteur privé, il nous concerne tous et d’abord parce que nous avons souvent un ou plusieurs membres de nos familles qui travaillent dans le secteur privé ou qui « galèrent » pour trouver un véritable emploi.

Il nous concerne aussi car nous savons d’expérience que les reculs sociaux dans un secteur nourrissent toutes les tentatives de faire reculer les droits pour tous.

Appel des Unions Départementales 92 CGT - FO - FSU et Solidaires