Mise en ligne le 16 avril 2013 
L’affaire Cahuzac soulève l’indignation générale, au premier chef de tous ceux qui subissent de plein fouet les plans successifs d’austérité au nom de la réduction de la dette et des déficits. L’ex-ministre du budget était un promoteur ardent de cette politique qu’il ne manquait pas d’appliquer avec zèle à la DGFIP.
Dans les Hauts-de-Seine nous nous rappelons qu’il était venu tenir le 20
novembre 2012 à Nanterre une réunion nationale et une conférence de presse sur le thème de la lutte contre la fraude fiscale.
Cela ne l’empêchait pas dans le même temps de décider pour 2013 plus de deux mille suppressions d’emplois dans notre administration et la réduction drastique des crédits de fonctionnement, amputant d’autant les moyens concourant à la lutte effective contre la fraude.
Conséquence du comportement de l’ex-ministre, tous les agents en contact
d’une manière ou d’une autre avec le public nous font part des propos de
certains contribuables faisant allusion à cette affaire. Les relations avec les
contribuables, déjà tendues en raison du contexte économique difficile, risquent de se dégrader à nouveau.
