Mise en ligne le 3 septembre 2013 
Le gouvernement a fait connaître le 27 août les points principaux de son projet de réforme des retraites.
L’allongement de la durée de cotisation serait poursuivi au-delà de 2020 pour aboutir à 43 annuités pour une retraite sans décote. Tous les salariés âgés de 52 ans et moins aujourd’hui seront concernés. Ainsi un salarié né en 1973 devrait cotiser 43 ans pour toucher une retraite complète. L’âge moyen d’entrée dans la vie active s’établissant à 26 ans, il faudrait donc atteindre les 69 ans pour une retraite pleine et entière. Or dans le privé 60% des salariés qui prennent leur retraite ne sont plus au travail, la plupart licenciés les 50 ans passés et ne pourront donc faire le plein de leurs annuités. Dans les faits le nouvel allongement de la durée de cotisation condamne les salariés, et tout particulièrement les jeunes, à des retraites de misère.
Les cotisations pour la retraite vont augmenter pour tous les salariés de 0,15 point en 2014, puis de 0,05 point par an jusqu’en 2017, soit une hausse totale de 0,3 point. Le pouvoir d’achat déjà en berne va être une nouvelle fois frappé.
Un compte individuel « pénibilité » sera instauré. Ce dispositif introduit le principe d’une retraite par points, individualisée, en lieu et place de droits collectifs et laisse une grande place à l’appréciation des employeurs dans la détermination des périodes de pénibilité.
Les retraités ne seront pas épargnés : les majorations de pension pour ceux qui ont élevé trois enfants, jusque là exonérées, seront fiscalisées. La revalorisation des pensions sera décalée d’avril à octobre.
Les avantages familiaux seront remaniés : par exemple il est question de revoir la majoration d’assurance (deux années par enfant dans le privé pour les mères).
| MARDI 10 SEPTEMBRE MANIFESTATION 14 H 00 PLACE DE LA REPUBLIQUE |
