Mise en ligne le 1er juin 2016 
Depuis des semaines nos sections syndicales sont engagées dans le combat pour le retrait du projet de loi El Khomri de destruction du code du travail.
La DGFIP est aujourd’hui l’objet d’attaques majeures qui relèvent de la même politique que celle qui sous-tend la loi El Khomri.
La DGFiP, à l’instar d’autres secteurs déjà engagés dans l’action, y compris sur des problématiques qui leur sont propres, ne peut pas rester en dehors de ce combat alors que le gouvernement tente à nouveau de s’imposer par le 49-3 au mépris de toute démocratie et contre l’avis de la très grande majorité de la population.
La DGFIP a perdu 35 000 emplois depuis 2002 (dans le 92 : 471 depuis 2009) et subit des coupes budgétaires drastiques. Le sous-effectif est permanent. Les missions sont sacrifiées, les agents spoliés et méprisés.
Manuel Valls a demandé aux ministères de procéder à de nouvelles suppressions en 2017 en moyenne à hauteur de 2% des effectifs. Sachant que les ministères sécuritaires vont voir leurs effectifs augmenter, combien de milliers d’emplois
vont-ils encore être supprimés en 2017 à la DGFIP pour participer activement à l’objectif moyen de 2 % ?
