Mise en ligne le 6 décembre 2017 
Ordonnances contre le code du travail, relèvement de la CSG débouchant sur la fiscalisation liquidation de la Sécurité sociale, diminution des allocations logement et casse du logement social, refonte régressive de la formation professionnelle et de l’apprentissage, milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches et au patronat, le gouvernement multiplie les contre réformes et organise un recul social sans précédent.
La Fonction publique ne fait pas exception. 120 000 suppressions d’emplois sont annoncées d’ici à 2022. Le Premier ministre vient d’engager le programme Action Publique 2022 dans l’objectif de procéder à « des transferts entre les différents niveaux de collectivités publiques, des transferts au secteur privé, voire des abandons de missions ».
Un Comité de pilotage a été constitué, composé de dirigeants de grandes entreprises, de personnalités du monde de la finance et des cercles ultra-libéraux. Des décisions vont être annoncées dans les tous prochains mois.
A juste titre la CGT (ainsi que FO et Solidaires) a décidé de se retirer des groupes de travail relatif à la mise en place du Forum de l’action publique, marquant son refus de « légitimer les réformes structurelles d’ores et déjà décidées par le gouvernement par le programme Action publique 2022 » et constatant « qu’aucune marge de discussion n’est possible dans cet exercice contraint de « co-contruction ».
La DGFIP est tout particulièrement concernée...
