Syndicat Finances Publiques CGT
Section des Hauts de Seine
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Une rentrée chaude dans les Services du Trésor...

Mise en ligne le 5 septembre 2003

Comme il l’a prouvé lors du passage en force de sa loi sur les retraites et tout cet été (Intermittents, annonce des privatisations, baisse de la rémunération du Livret A), la politique du gouvernement est de réduire au maximum le rôle de l’Etat dans notre société et de briser tous les systèmes de solidarité.

Plusieurs réformes sont sur les rails, notamment :

- Réforme de la protection sociale, qui tend carrément à la disparition de la Sécurité Sociale (à terme, par exemple, les remboursements ne devraient concerner que les graves maladies) ;
- Réforme de l’Etat avec, là aussi, la volonté à terme de réduire l’engagement de l’Etat aux seules missions jugées régaliennes (Armée, Justice, Police).

Le Ministère des Finances est en 1ère ligne pour la réforme de l’Etat : baisse des effectifs de façon drastique dès 2003, restructurations, Outil de répartitions des Emplois, contrat d’objectifs et de moyens, etc...

Face à ce modèle de société totalement inégalitaire, libéral, la CGT, avec des propositions concrètes et réalistes, prouve qu’une autre société est possible et que nos systèmes de solidarité peuvent être préservés et consolidés :

- Politique offensive pour l’emploi ;
- Augmentation des salaires (donc hausse du pouvoir d’achat, relance de la consommation, ...) ;
- Extension de la cotisation patronale à la valeur ajoutée (richesses produites) et non plus aux seuls salaires ;
- Consolidation du Service public, gage d’égalité de tous les citoyens et d’efficacité.

Le Service public ne doit plus être considéré seulement en terme de coûts budgétaires, les citoyens- usagers doivent être au cœur des négociations pour un service public de qualité, de proximité avec des missions consolidées, c’est notre conception du Service public économique et financier.

La lutte doit continuer et le gouvernement doit entendre la voie de la rue !

Comme le disait Brecht "si tu ne participes pas à la lutte, tu participes à la défaite".