Mise en ligne le 22 mars 2008 
Vous n’êtes pas sans savoir que le DGCP est venu nous rendre visite le vendredi 14 mars.
Sa journée a débuté par une visite de la Trésorerie de Boulogne-Billancourt, qui est la première à avoir expérimenté le front office/back office dans le département. Présenté comme le must en matière d’accueil, les agents de la Trésorerie en sont revenus de ce dispositif. En effet, en période d’échéance, la ressource humaine est complètement mobilisée par l’accueil physique et téléphonique, au détriment de la gestion des dossiers.
Les collègues qui travaillent sur les marguerites sont pressurisés et connaissent une grande lassitude à répondre au téléphone toute la journée et tous les jours.
Puis le DCGP s’est rendu au Paris Golf and Country Club de Rueil. Lorsque vous allez sur le site de cet endroit voilà ce que l’on peut lire :
« C’est dans un cadre de verdure à 10 minutes de la capitale que le Paris Golf & Country Club se propose d’être l’annexe de votre société et d’organiser pour vous séminaires, dîners d’affaire ou toutes autres opérations événementielles ».
En effet, le cadre superbe se prêtait certes aux badinages, le discours du DGCP, lui était moins poétique.
La section CGT avait décidé de ne pas manquer l’occasion de lui faire connaître, tout au long de la journée, ses positions sur les sujets d’actualité.
Tout d’abord, dans une volonté d’associer les personnels, nous avions, avec les adhérents et lors de tournées d’HMI au mois de février, fait passer une sorte de cahier de doléances que nous avons remis à Monsieur LAMIOT.
Nous lui avons également réservé un accueil « chaleureux » à l’entrée de la salle à RUEIL en lui remettant la lettre ouverte qui servait de cahier revendicatif sur lequel nous l’avons interrogé durant la journée. La lettre ouverte a été distribuée à l’ensemble des personnels présents à la réunion.
Nous avions également préparé un certain nombre de questions qui serviraient au cas où nous pourrions nous glisser dans la réunion (ce qui n’était pas acquis d’avance). Mais nous n’avons rencontré aucun obstacle pour nous immiscer dans la réunion.
Donc LAMIOT a fait son discours très axé sur le CPP 2006-2008 et a fini sur un point sur la fusion. Sur ce sujet, peu d’éclairage nous a été apporté en fait. Puis il a laissé la salle s’exprimer pendant un peu plus d’une heure. Nous lui avons posé 4 questions assez directes qu’il a su esquiver avec beaucoup d’expérience (sachant qu’on ne pouvait pas ré intervenir c’est plus facile). Par contre, 2 de nos sujets ont été repris par des comptables (restructurations et gestion publique) ce qui n’est pas très bon signe de l’état d’esprit des troupes et ce qui ne plait guère à la direction. Lors du buffet, beaucoup de collègues sont venus nous voir pour nous dire qu’on avait bien fait. Excepté un comptable, défavorablement connu dans le département, qui nous a traité de « pleurnichards ». Sachant que ce même comptable a fait des peids et des mains pour pouvoir avoir un poste à la hauteur de ses compétences !!!
Après les agapes servies au buffet, le DGCP a rencontré les Organisations Syndicales représentatives dans le département (CGT-FO-CFDT). La délégation CGT (Carole LAFON, Jacqueline JOLLY et Philippe KERGOAT) lui a lu la lettre ouverte comportant une série de questions. Mais il nous a souvent renvoyés à son incompétence sur le sujet, nous promettant de transmettre à l’autorité compétente (suppressions d’emplois, pouvoir d’achat). Pendant cet entretien, il nous a dit son intérêt pour la rémunération au mérite car depuis 35 ans qu’il est dans le réseau il n’a jamais vu "2 collègues se mobiliser également au sein de l’équipe". Pour le DGCP, les hausses de rémunérations générales et identiques pour tous, ce n’est pas encourageant pour les agents. Pour finir, nous avons souhaité lui demander des garanties sur le maintien des bonnes relations entre les directions locales et la Mutuelle.
Après avoir rencontré les organisations syndicales, le DGCP est allé visiter le Département Informatique qui, comme a dit un ancien du DIT, « on voit les néons s’éteindrent les uns après les autres ». Mais là encore, Monsieur LAMIOT s’est voulu rassurant et optimiste. Alors que le DIT de Nanterre n’est plus qu’une coquille vide, ne gérant plus aucune application exceptée SATELIT (programme issu du privé).
Le DCGP a terminé sa journée alto séquanaise par une rencontre avec l’APCTP départementale (Association Professionnelle des Comptables du Trésor Public).