Mise en ligne le 28 avril 2011
Interpellé lors des échanges liminaires, le président de séance, M. BIBOLLET, a justifié le gel du point d’indice en expliquant que la masse salariale de la fonction publique serait, malgré tout, en hausse et qu’il était nécessaire de réduire le déficit budgétaire.
Notre délégation a fait observer que l’incidence de l’avancement dans la carrière ne pouvait être considérée comme une compensation à la baisse de pouvoir d’achat et que les fonctionnaires n’étaient en rien responsables du déficit budgétaire qui trouve son origine dans les cadeaux aux plus hauts revenus et le renflouement des banques. Pour la satisfaction des revendications et des besoins du service public, les moyens existent : pour 2010, les sociétés du CAC 40 annoncent 82,5 milliards de profits dont 40 milliards sont reversés en dividendes aux actionnaires.
Les points suivants ont été abordés :