3000 manifestants à Ajaccio, 120 à porto Vecchio,
72,07% de grévistes au Trésor public 2A ( 5 postes fermés ) et 68,89 % aux Impôts 2A, et la visibilité du ras le bol partout en France avec 2,5 millions de manifestants !

Chiffres de Bercy
DGFIP : 54,58 % DGDDI : 44,58% INSEE : 40,13%
DGCCRF : 43,18% Adm°Centrale : 12,09%
Ecoles des Mines : 5,85%
Total : 50,32%

Aux lien suivants :
la déclaration de la CGT,
http://www.tresor.cgt.fr/IMG/pdf/pdf_tract_decla_290109.pdf
le tableau des mobilisations départementales,
http://www.tresor.cgt.fr/IMG/pdf/Journee_29_Janvier_Tableau-bilan_de_la_mobilisation.pdf
les chiffres départementaux de la grève aux Impôts et au Trésor Public,
http://www.tresor.cgt.fr/IMG/pdf/Tableau_Filiere_fiscale_par_categorie_29_01_09.pdf
http://www.tresor.cgt.fr/IMG/pdf/G-20090129-OS.pdf
la déclaration SNT CGT et SNADGI CGT,

globalement plus d’un agent sur 2 gréviste à la DGFIP.

Ci-dessous le message du SNADGI-CGT Impôts 2A :

68,89% des agents de CORSE DU SUD étaient en grève le 29 janvier à la DGI.

Au Trésor, cinq postes étaient fermés dans le département et 72,07 % des agents étaient en grève.

Tous les services, toutes les catégories étaient touchés par ce jeudi annoncé noir ? de monde dans la rue.

Si l’on exclut les inconditionnels de l’anti-grève, promptes à bénéficier des avancées sociales, sans jamais un jour, un seul jour, montrer quelques signes d’affaiblissement de leur zèle, c’est un mouvement unanime des agents visant à rejeter la politique de Sarkozy et de sa clique.

Sur le plan local, c’est un désaveu complet que les agents adressent au directeur des impôts.

Dégradation des conditions de travail, fusions en cours ou abandonnées, menées à la hâte et au détriment des agents, suppression d’emplois, pressions de toutes sortes (y compris par la notation), culpabilisation des agents malades, flicage et dénigrement de la population qui vit en Corse.

Sur le cours Napoléon, nous étions trois mille personnes à manifester, à Porto-Vecchio, ils étaient deux cents.

Nos collègues de Haute Corse étaient 71% à observer cette journée de grève et quatre mille à défiler.

Qui a dit que lorsqu’il y avait une grève en France, personne ne s’en apercevait ?

Le Gouvernement prétend que cette grève est un fourre-tout des revendications, trop nombreuses ? Mais les attaques contre la population ne le sont-elles pas ?

Pour notre part nous revendiquons :

- l’arrêt des suppressions d’emplois ;

- le respect du statut : non à la régionalisation de la fonction publique d’Etat ;

- la nationalisation des banques, sans indemnités ni rachat concernant les grands actionnaires ;

- l’interdiction des licenciements.