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L’indécence : la réduction du trou de la Sécurité sociale, oui, mais à quel prix ?

La Sécurité sociale doit disposer des ressources nécessaires à ses missions. Il est temps, face aux choix de société inhumaine prônés par le ministre de la Santé, que s’instaure le débat sur la part de richesses créées par le travail, que notre pays doit consacrer à la santé et au vivre ensemble en bonne santé !

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, se félicite de la réduction du « trou » de la Sécu de 25 % depuis 2004.
Le même, qui en 2004 assurait le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance maladie ... pour 2007.

Mais à quel prix ? Celui de mesures indignes prises par ce gouvernement :

- Vis-à-vis des malades (le paiement forfaitaire de 1 euro par acte et le 18 euros pour les actes supérieurs à 91 euros), l’augmentation du forfait hospitalier, l’extension des dépassements d’honoraires,
- Vis-à-vis des salariés avec la traque aux arrêts de travail et son lot de retours prématurés au travail,
- Vis-à-vis des populations précarisées avec le renforcement des conditions d’accès à la CMU,
- Vis-à-vis de l’hôpital public, avec le non versement des crédits nécessaires au fonctionnement et à la qualité des soins, la fermeture de services, la dégradation des conditions de vie au travail,
- Vis-à-vis des missions de service public des CPAM, avec la suppression de milliers d’emplois,
- Vis-à-vis des professionnels de santé sommés de collaborer à la maîtrise comptable des dépenses sous peine de sanctions.

De plus, les inégalités de santé progressent avec :

- La surmortalité chez les ouvrier(e)s et employé(e)s liée au développement des cancers d’origine professionnelle, le mal être au travail, le chômage
- Le développement du diabète et de l’obésité chez les enfants
- Les refus de soins dirigés contre les précaires
- Les dépassements d’honoraires pour tous les assurés sociaux.

Il est nécessaire de travailler autrement, sortir du seul paiement à l’acte, créer des maisons de santé assurant la continuité des soins, de proximité, renforcer les moyens pour les hôpitaux afin de répondre aux besoins de santé dans une approche préventive.

Aujourd’hui, comme hier, la CGT propose une transformation du mode de financement de la Sécurité sociale et de l’organisation du système de santé.

La Sécurité sociale doit disposer des ressources nécessaires à ses missions. Il est temps, face aux choix de société inhumaine prônés par le ministre de la Santé, que s’instaure le débat sur la part de richesses créées par le travail, que notre pays doit consacrer à la santé et au vivre ensemble en bonne santé !

Article publié le 24 mars 2007.


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