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Publié le 22 janvier 2007

Il n’était pas des nôtres mais...........

Aujourd’hui, une grande voix des luttes contre la misère, l’exclusion, la pauvreté et les discriminations de toutes sortes s’est éteinte. Cette voix était celle d’Henri GROUES, né en 1912 à Lyon.

Jeune écclésiastique, il rejoint la Résistance et fera un séjour dans les maquis du célèbre plateau du Vercors avant de rejoindre le Général DE GAULLE à Alger. C’est dans la clandestinité et la lutte anti-fasciste qu’il prendra le nom de guerre d’Abbé PIERRE. Ce nom de guerre qui restera par la suite le symbole d’une lutte incessante aux côtés des plus démunis.

Si sa carrière de député à la Libération fut courte, cet homme qui ne supportait pas les compromis et les demi-mesures entra dans l’histoire sur les ondes de Radio Luxembourg, à 13 heures, un certain 1er février 1954.

Souvent, au gré des luttes et des combats, son chemin croisa celui des militants de la C.G.T.
Il n’était pas des nôtres, mais il était mieux que çà : une conscience, un symbole vivant pour tous ceux qui, syndicalistes, militants associatifs ou simples citoyens engagés, expriment au quotidien leur désir d’un monde plus juste et plus solidaire. Il était reconnu par tous, même s’il refusait d’être mis en avant au détriment du message porté, allant jusqu’à demander à ne plus être mentionné dans les sondages annuels qui le placaient au 1er rang dans le coeur des français depuis de nombreuses années.

Le Secrétaire Général de la C.G.T., Bernard THIBAULT, lui a rendu hommage, dès l’annonce de son décès, dans la déclaration suivante :

Le décès de l’Abbé Pierre, annoncé ce matin, engendre une grande tristesse devant la perte d’un être d’exception.

Il soulève un profond respect dans tout le pays et en dehors de nos frontières.
La Cgt tient à lui rendre hommage.

Sa disparition nous rappelle combien le combat contre la misère nécessite le rassemblement de toutes les forces éprises de justice.

Sa fidélité à la cause des plus démunis, des sans-logis, des sans droits, fera, espérons le, écho dans cette société qui forge l’exclusion.

Les derniers évènements autour de l’exigence de logement des Sdf suscités par l’action « des enfants de Don Quichotte » mettent en lumière que le combat pour les sans logis peut marquer des avancées. Il fait appel néanmoins à notre vigilance et à notre détermination pour éradiquer l’exclusion. Sur cette question du droit au logement pour tous, comme sur beaucoup d’autres, il ne peut y avoir de pause.

Les chemins empruntés par notre syndicalisme qui se veut de transformation sociale, rejoignent tous ceux qui, par leurs actions, marchent pour lutter contre les injustices.

Le meilleur hommage à rendre à l’Abbé Pierre est sans nul doute de poursuivre le combat, ensemble, pour annihiler les inégalités.


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