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Publié le 27 novembre 2012

Le travail dans tous ses états : De la tâche prescrite au réel, le grand écart

Patricia Tejas, dirigeante de la CGT finances, pointe la source fondamentale du mal-être des fonctionnaires des impôts.

« On subit, dans la fonction publique, les logiques capitalistes de rentabilité et les valeurs éthiques des salariés en sont percutées.  » C’est ainsi que Patricia ­Tejas, secrétaire générale de la ­fédération des finances CGT, explique la souffrance au travail. Une souffrance qui, selon elle, trouve sa source dans la distorsion entre, d’une part, le travail prescrit – très encadré dans l’administration des finances par les lois et par les principes d’équité – et d’autre part, le travail réel qu’accomplissent les agents. «  La notion de service public, de service rendu s’efface devant le service marchand. En fermant des agences, on réduit par exemple les capacités de la Banque de France de traiter le surendettement, c’est-à-dire de s’occuper des publics les plus en difficulté.  »

Elle dénonce, notamment, la technique du «  front office  » et du «  back office  ». «  Avec le “front office”, on reçoit en masse le public, pour des informations rapides. Les agents qui avaient une grosse technicité, capables de traiter dans la dentelle des dossiers, perdent cette technicité en répondant toujours aux mêmes questions. Et, paradoxalement, avec la fusion Trésor-­impôts dans la DGFIP, on leur ­demande d’être polycompétents. Ils sont donc de moins en moins sur le cœur de leur métier.  »

Pour la dirigeante syndicale, si on cumule les conflits de valeur, la perte du sens des missions de service public, la perte de technicité, les exigences hiérarchiques guidées par les indicateurs, la mise en concurrence des agents entre eux à coups de primes au mérite, notamment, les incivilités d’un public exaspéré, cela provoque des souffrances et des violences considérables.

Paru dans l’Humanité le 5 novembre 2012


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