Le 20 mai, leurs chefs de postes recevaient un courrier du T.P.G. les enjoignant de justifier ces fermetures.

Les justifications avaient pourtant été envoyées, le nombre de grévistes était connu par la Direction locale, la situation des agents en congés aussi (en fin de matinée le 16, ces chiffres avaient été précisément communiqués aux organisations syndicales).

Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement puisque deux mails de "rappel à l’ordre", en amont du 16, étaient parvenus aux cadres A.

Cette journée aura donc eu tout de particulier, entre les rappels en amont, les menaces en aval, et la suspicion dégradante dont font l’objet les quelques chefs de poste grévistes qui ont décidé, pour des raisons de sécurité ou faute d’agents, de fermer leur poste ce lundi de Pentecôte.