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Déclaration CTPD du 19/02/2010

Déclaration liminaire

Madame la Présidente,

Nous l’avouons, nous avons hésité à siéger à ce CTPD, sachant parfaitement ce qui nous attend, à savoir l’indifférence totale de la parité administrative à l’égard des remarques, des propositions et des revendications portées par les
représentants des personnels.

Le dialogue paritaire est totalement vidé de son contenu car l’administration locale a depuis longtemps cessé de se préoccuper des conditions dans lesquelles les agents doivent assurer la continuité du service public fiscal, foncier, et du
secteur public local dans notre département.

Cette continuité est elle-même mise en cause puisque l’administration locale impose contre la volonté des représentants des personnels (les organisations syndicales) et des populations (les élus) les fermetures de perceptions rurales de
proximité, comme récemment à Gabarret, l’affaiblissement de tous les services par l’avalanche continuelle des suppressions d’emplois et la perte des repères professionnels et des qualifications statutaires par les restructurations
incessantes et la mise en place de la polyvalence.

La continuité du service public entre pourtant dans les attributions des équipes de direction qui sont, jusqu’à preuve du contraire, composées de fonctionnaires de la République et non d’agents de propagande politique du gouvernement.
En ce qui nous concerne, nous prenons au sérieux les dispositions du Statut général de la Fonction publique et des statuts particuliers sans lesquels il ne saurait exister de service public fondé sur les principes républicains
d’indépendance, de neutralité et d’égalité.

Le dialogue paritaire est l’une des dispositions du statut des fonctionnaires et c’est pourquoi nous y sommes indéfectiblement attachés pour occuper notre place d’organisation syndicale représentant les intérêts des agents en toute
indépendance à l’égard de l’Etat employeur.

Que vous ayez décidé de vous faire le défenseur zélé de la politique gouvernementale en comprimant jusqu’à le faire éclater le service public fiscal, foncier et secteur public local dans l’étau de la RGPP, c’est votre affaire.

Notre affaire à nous, c’est de préserver ce même service public en défendant les conditions de travail, les rémunérations et les garanties statutaires des agents qui lui sont indissolublement liées.

Nous n’abandonnons pas le dialogue paritaire, même lorsque nous sommes contraints de refuser notre participation à une mascarade de « dialogue social » qui sert à M. Woerth et ses affidés à tenter de faire passer la pilule des prétendues « réformes ».

Nous vous accusons, comme nos syndicats nationaux accusent la Direction générale, de vider les organismes paritaires de leur contenu pour en faire des chambres d’enregistrement des décisions ministérielles.

Vous vous plaignez parfois, rarement il est vrai, de ne disposer d’aucune marge de manoeuvre. Réclamez les donc à l’Administration centrale au nom des moyens indispensables à la bonne marche du service public !

Après tout, c’est votre travail.

Nous pourrions alors nous engager dans cette démarche et débattre avec vous, voire aboutir à des compromis. Mais nous ne nous berçons d’aucune illusion : les derniers signaux envoyés d’en haut, poursuite des suppressions d’emplois, décret sur la mobilité prévoyant explicitement les licenciements de fonctionnaires, menaces sur le Code des pensions civiles et militaires, montrent que rien ne sera épargné pour démolir le Statut général de la Fonction publique et donc les services publics eux-mêmes.

Bien sûr, vous allez nous dire que vous n’y êtes pour rien, que vous n’avez pas à juger de mesures prises au niveau politique et, comme d’habitude, vous passerez à l’ordre du jour.

Soit, mais nous vous demandons de transmettre nos revendications :
Abrogation de la loi scélérate dite de mobilité, attentatoire au Statut des fonctionnaires, arrêt de la RGPP et des suppressions de postes, réimplantation des postes supprimés.

Pas touche à nos pensions, non à tout allongement de la durée de cotisation, maintien du Code des pensions civiles et militaires, maintien du calcul sur les 6 derniers mois et du départ à 60 ans.

Concernant l’ordre du jour de cette réunion du CTPD, nous constatons une fois de plus que les documents relatifs au budget 2009 et au BOP 2010 nous ont été envoyés la veille du 11 février. Un détail sans doute puisqu’il s’agit d’une
information, mais un détail qui en dit long sur votre volonté de dialogue.

Vous pouvez certes vous satisfaire de faire ce que vous voulez comme vous le voulez quand vous le voulez,. Grand bien vous fasse.

Mais les problèmes demeurent, les difficultés se multiplient et les menaces s’accumulent.

Les revendications des personnels sont toujours plus urgentes.

Il faudra bien qu’elles trouvent des réponses.
D’une manière ou d’une autre...