Service des Impôts des Particuliers

SIP d’ARLES Comme des Sardines… ? ? ?

Décidément, la direction locale ose tout.

Y compris de faire rentrer des agents là où ils ne peuvent pas rentrer.

Et les agents de la Trésorerie du Pays d’Arles (TPPA),du Centre Des Impôts (CDI) et du Service des Impôts des Entreprises (SIE) ont raison d’être en colère face au projet de restructuration de l’administration.

Pensez donc ! Pour faire rentrer des sardines dans une boite, on leur coupe la tête et on les installe confortablement tête-bêche…

Car l’enjeu pour les directions locales et les carriéristes est de pouvoir dire « on l’a fait ! »… et d’officialiser la création juridique des SIP dans le calendrier prévu… Pour Arles en décembre 2010 ! Qu’importe la « qualité de l’accueil », qu’importe les conditions de travail…

Pourtant les incertitudes sont là et demeurent. Et les directions locales de donner des réponses lénifiantes lors du comité de suivi…

• Par exemple sur la résistance des sols : des armoires, des archives : ça pèse.
  Actuellement installées au 1er étage, les dossiers du SIE pourraient se retrouver au 2ème étage… avant que de redescendre avec fracas pour peu que le sol cède !

Car aucune étude n’a été diligentée et aucun document probant n’est fourni ! Et le TPG d’indiquer que « c’est réalisable » ! Un expert…

• L’accueil généraliste debout : 12m2 pour 2 agents ! Au 1er étage : 9m2 par agent !

Pourtant les normes AFNOR NF X35-102 préconisent une surface minimale recommandée de 10m2/ agent (hors zone de circulation) ! La norme cible pour France Domaine est de 12m2 ! A quoi bon des normes ?

• Le box de réception généraliste « assis » obligera les contribuables à passer dans le dos des agents de l’accueil généraliste « debout »...

• Quid de la mise à niveau de plain-pied du rez-de-chaussée ?
  De la possibilité de déplacer un local technique ?
  Et pour le dégagement des fonds ?

Pourtant, ces préalables sont indispensables à l’installation du SIP !

*Isolement du caissier du collectif de travail, dans un vivarium. Le caissier se trouve également éloigné des issus de secours et doit traverser des box d’accueil avant de se retrouver dans la zone réservée au personnel…

Aux Sip d’Istres et de Salon, ce choix d’isoler les agents d’accueil et le caissier du collectif de travail est préjudiciable au fonctionnement des services et dégrade les conditions de travail des agents en « front office ».

• Espace sanitaire du RdC : toilettes et lavabos sous-dimensionnés et installés dans le hall d’accueil, donc communs aux agents et au public !

Fort pratique et bien sûr… très hygiénique !

• Au 1er étage, il y aura le back office du SIP, avec secteurs d’assiette et recouvrement. Situation géographique « très pratique ! » pour faire le lien avec le RdC !

Comme à Istres et Salon, c’est le pire pour les conditions de travail et la complémentarité accueil/gestion.

Là aussi, la direction ne tient pas compte des normes d’aménagement de bureaux. Les m2 par agent sont insuffisants. …et demeure l’inconnue des archives et de la résistance du sol du 2ème étage…

• Les directions locales se livrent à un véritable dévoiement du rôle des ergonomes. L’enjeu pour la DSF 132 et la TG est que cela doit être possible, alors ça l’est forcément !

• Prestataires de services, les ergonomes livrent des études… qui ne sont plus ergonomiques !

Les agents de la trésorerie ont écrit à la direction locale : ils attendent une réponse... Il faut que celle ci soit rapide et que le projet initial soit revu de A à Z.

Hors de question de laisser faire nos "bâtisseurs".

Ces derniers sont plus préoccupés par les "créations juridiques" des SIP dans le calendrier imparti que des conditions du "travail réel".

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