SERVICES DES DEPENSES

CENTRE DE SERVICE PARTAGE (CSP) ET SERVICE FACTURIER (SFACT)

SAP, PGI, IGF, RGPP, REATE, BOP, RAP, CHORUS,PAP, avenir…

Le CTPD du 11 mai 2010 avait à son ordre du jour la création du Centre de Service Partagé (CSP) au 1er janvier 2011 ainsi que l’organisation du service de la Dépense en mode facturier (SFACT).

La direction locale a même eu recours à des experts- et c’est tout à fait légitime- qui avaient pour mission d’éclairer les travaux du CTPD.

Pour préparer ce CTPD, vos représentants se sont appuyés sur la documentation suivante :

• Rapport de l’IGF de 2006 sur les procédures budgétaires et comptables et les perspectives de retour sur investissement du projet Chorus N° 2006-M-049-05
• Rapport fait au nom de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire sur le projet de loi de finances pour 2010 n°1946 annexe 24
• Rapport d’information n°1807 du 8 juillet 2009

Comme la CGT l’a rappelé pendant le CTPD, le passage en mode Loi Organique aux Lois des Finances a obligé les ordonnateurs comme les Trésoreries Générales à procéder à plusieurs réajustements successifs dans l’organisation de la chaîne de traitement de la Dépense.

Cela ne s’est d’ailleurs pas fait en bain d’huile puisque la CGT Trésor 13 avait dû intervenir à l’époque pour rappeler les règles qui prévalaient aux droits et garanties des agents de ces services… A trop profiler les postes on en perd le relief…

La multiplicité des applications NDL, NPC, PAY…conduit le ministère à faire le choix d’un nouvel outil informatique, CHORUS, outil miracle, tellement évolutif que nous en serons à la V6 en 2011, comprendre 6ème version. L’agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) est chargée de piloter le système d’information financière de l’État.

Ce Progiciel de Gestion Intégré (PGI) élaboré par l’Autrichien SAP (CAP Gemini) vient de défrayer la chronique des médias nationaux ( mais oui, à la Cégète nous lisons Ôssi les Echos et le Figârooo…)

Mais déjà, de nombreuses voix « institutionnelles » (Mission d’information relative à la mise en œuvre de la LOLF - MILOLF-, députés,…) se sont élevées sur les conditions de réalisation de ce projet, et particulièrement le coût de celui-ci.

En 2006, les ministres Breton et Copé chargent l’inspection Générale des Finances d’effectuer un rapport sur CHORUS.

Ce rapport, -assez hallucinant- voit l’essentiel de son contenu traiter de différents scénarios relatifs au ROI (sic !), c’est-à-dire au « Return On Investment », en français Retour sur Investissement. Et le ROI, ce sont les milliers de suppressions d’emplois qui vont servir de variable d’ajustement pour « rentabiliser la chose » ! Justifier la dépense à l’euro près qu’y z’ont dit dans le PAP de la LOLF !

Et quand le « prix » de CHORUS est estimé pour la période 2006-2015 à 1 100 400 000 euros, - un milliard cent millions quatre cent mille euros… Il va falloir tailler dans le vif, dans la chair, jusqu’à l’os.

Le vif, la chair l’os… c’est nous. Mais on a aussi un cerveau.

La suite dans le document ci-dessous.

Compte rendu CTPD Chorus

Application CHORUS le grand bazar - quand la presse en parle

Le quotidien les Echos sans son édition du 12 mai titre : l’armée accumule les factures impayées auprès des industriels

Chorus dans les Echos du 12 mai 2010

Le site Rue 89 évoque aussi le 12 mai : Chorus, le logiciel qui empêche l’Etat de payer ses factures.

Chorus dans Rue 89 12 mai 2010

Et le Canard Enchaîné en date du 19 mai 2010

Chorus dans le Canard Enchaine

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