accueil | contacts & élus | liens | Photos Affiches CGT | |||||||||||||||||||||||||||||||
Vous �tes dans la rubrique : > Société, interview, témoignages... > Point de vue Envolée du prix du pétrole : des causes et des conséquences Déclaration de la CGTPour faire face aux conséquences de la hausse du prix du pétrole, des mesures immédiates et structurelles sont indispensables La hausse du prix du pétrole réduit le pouvoir d’achat des consommateurs. La Cgt est très attentive aux problèmes que provoque cette hausse pour les différents secteurs d’activité et à la nécessité de trouver des réponses. Elle met en débat trois propositions. La hausse du prix du pétrole réduit le pouvoir d’achat des consommateurs. La hausse du prix du pétrole se confirme comme une tendance de long terme à cause de la hausse de la demande mondiale et de l’insuffisance des capacités de production.
Actuellement, les taxes constituent environ 70 % du prix de l’essence à la pompe. La Cgt demande que le prélèvement supplémentaire soit restitué immédiatement sous forme d’une réduction des prix des produits pétroliers. Mais une telle mesure ne règle pas tout. Pour répondre à ces impératifs, la Cgt met en débat trois propositions :1°) Il est indispensable de stabiliser le prix de vente des produits pétroliers en modifiant la fiscalité de ces produits en fonction des variations du prix du pétrole brut par rapport à un « prix de référence » qui pourrait être, par exemple, le prix moyen des trois dernières années. 2°) Il faut mettre à contribution les compagnies pétrolières et les opérateurs financiers qui profitent largement de la hausse des prix du pétrole. 3°) Il faut encourager les économies d’énergie, la diversification des sources d’énergie, l’amélioration des capacités de production... De tels objectifs nécessitent des dépenses supplémentaires et des incitations fiscales, notamment pour renforcer la recherche-développement. Le gouvernement français doit aussi prendre des initiatives au niveau européen et international pour instaurer des mécanismes de sanction des opérations spéculatives qui jouent un rôle non négligeable dans la hausse du prix du pétrole. FEDERATION NATIONALE DES INDUSTRIES CHIMIQUES CGTCOMMUNIQUE DE PRESSE du 17 août 2005
Envolée du prix du pétrole : des causes et des conséquences.
Il y a un an, quasiment jour pour jour, le 23 août 2004, notre organisation publiait un communiqué intitulé « le baril à 45 dollars, qui paye la facture ? » visant à donner notre analyse sur cette flambée du prix du pétrole brut et ses conséquences. Aujourd’hui, l’or noir continue de flamber, le prix du baril de pétrole brut a franchi la barre des 65 dollars avec des répercussions économiques et sociales importantes qui dépassent largement les frontières nationales et européennes. Certes, l’instabilité du prix du pétrole n’est pas inhabituelle ; elle est une caractéristique de ce marché. Mais la hausse continue, enregistrée depuis plus d’un an, est exceptionnelle et nécessite un examen au plus haut niveau des facteurs qui sont à son origine. Si, classiquement, on explique les variations des prix du pétrole brut par les déséquilibres entre l’offre et la demande, aujourd’hui, d’autres facteurs sont à la source de cette envolée et notamment la spéculation qui parie sur l’évolution des prix en lien avec des facteurs, en particulier politiques : enlisement américain en Irak, risques d’attentats, conflits, instabilité politique dans certains pays producteurs de pétrole, ... mais aussi sur des facteurs économiques tels que l’évolution forte de la demande mondiale, par exemple en Asie, l’obsolescence des raffineries américaines provoquant un manque de produits pétroliers, entre autres d’essence.
Si des peuples aujourd’hui souffrent des conséquences de cette envolée des prix du pétrole et plus particulièrement les populations les plus pauvres quel que soit le continent, d’autres en profitent très largement et notamment les compagnies pétrolières, les chiffres sont éloquents : Résultats nets (en milliards de $) des 6 mois 2002/2004/2005 de 4 majors pétroliers
Au regard de ces quelques exemples, n’est ce pas la démonstration que des moyens existent pour une autre politique énergétique, tant mondiale, européenne que nationale ? En France aussi cette flambée du pétrole brut à des répercussions fortes avec d’un côté ceux qui subissent et de l’autre ceux qui profitent.
Les consommateurs sont à nouveau les dindons de la farce, particulièrement en cette période estivale, pénalisant encore plus ceux ayant les revenus les plus modestes. En plus, les salariés sont victimes du chantage à l’emploi exercé par le patronat (transport - pêche - industrie lourde - agriculture, etc.) afin d’obtenir de nouveaux allègements sociaux et fiscaux. De l’autre côté, compagnies pétrolières et gouvernement s’entendent comme « larrons en foire » pour profiter de l’aubaine. Comme vu précédemment, les compagnies pétrolières s’en sortent très bien ; ce qui n’empêche pas l’UFIP de faire une campagne médiatique sur l’envolée des prix à la pompe affirmant que celle-ci est due à la fiscalité française. Le gouvernement, pour sa part, engrange les rentrées fiscales (TIPP + TVA) qui représentent plus de 70 % du prix des carburants à la pompe ; il refuse de remettre en place la TIPP flottante afin de limiter l’impact de cette flambée du prix du brut ! Comme il l’avait fait l’été dernier, le gouvernement s’apprête à faire de nouveaux cadeaux au patronat au travers d’allègements sociaux et fiscaux, et s’agissant des salariés et des consommateurs se contente de vagues promesses de redistribution du surplus de recettes fiscales. Notre Fédération considère qu’il y a urgence à : mettre en place une politique énergétique prenant en compte la satisfaction des besoins |
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