Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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25/01/2010 : Convention des Cadres A au Parc Chanot : les cadres sous la contrainte et les "conseils de Philou".

Mise en ligne le 25 janvier 2010

CGT Impôts et Trésor Bouches du Rhône

Les cadres A sous la contrainte

Convention A A+ : les conseils de Philou

Qui dit convention, dit accord entre les parties.

Or, c’est contraints et forcés, sous la menace de sanctions : « on se rappellera des noms des non participants » proférées oralement par certains directeurs dans la filière fiscale, que les agents A participent finalement à la dite convention.

Drôle de « convention » en réalité puisqu’au contraire de ce que le mot suppose, la salle n’a guère la parole (1h10 en tout d’après l’ordre du jour) et que son temps de parole se trouve éclaté en séquences de 10 minutes par thème !

Une participation de la salle réduite à sa plus simple expression, mais pas non plus d’informations sur les sujets qui intéressent les agents A : 10 minutes sur les modalités concrètes de la fusion dans les Bouches du Rhône, autant dire rien, pas un mot sur le futur statut du A DGFIP alors que les collègues, notamment inspecteurs ne voient strictement rien venir concernant leur fin de carrière.

Il n’est pas non plus question dans cette réunion de partir de la réalité puisque la question taboue des suppressions de postes n’est pas à l’ordre du jour, comme si les 78 suppressions de postes en une seule année sur le département des Bouches du Rhône n’allaient pas dégrader encore plus le fonctionnement des services…
Ce qui fera de l’encadrement des services un véritable casse tête et pénalisera les unités qui travaillent en aval, que ce soit les services de contrôle ou de vérification ou encore les services en charge du contentieux ou de la gestion.

Ce dont il s’agit pour la DGFIP c’est de « favoriser le sentiment d’appartenance à un même ensemble » (les cadres) comme le dit la note Parini du 23/07/2009 qui institue les conventions cadres A et de partager « la chance de mettre en œuvre une réforme ambitieuse, porteuse de sens » comme le dit la lettre Parini aux cadres du 25/1109.

Bref, bourrer le mou aux agents A et A+. Mais, alors pourquoi Parini a-t-il baptisé ces réunions du nom de convention ? Pourquoi annoncer le contraire de ce qui est ?

Tout simplement parce que les agents A et A + doivent penser comme la DGFIP.

La DGFIP a même décrété qu’ils pensaient comme elle. Il ne peut pas en être autrement. Voilà le message. Il faut que chacun se le rentre dans la tête.

Après cela, monsieur Woerth et consorts peuvent faire des discours sur les conditions de travail. La vérité c’est que la nouvelle DGFIP c’est une pression décuplée sur l’ensemble des A et A+ pris en étau entre les directives et d’autre part la réalité du terrain.

Cela étant, les agents A et A+ ne sont pas dupes.
Les initiatives de la DGFIP, aussi trompeuses soient elles, ne peuvent les détourner de leurs attentes. Ce qu’ils veulent ce sont des réponses précises concernant leurs garanties dans le cadre de la fusion, concernant leurs carrières, en particulier concernant les fins de carrière des inspecteurs.

Ils savent que la politique de suppressions de postes à marche forcée ne peut que leur rendre la vie impossible et rejoignent en cela l’exigence de tous les agents qu’il soit mis un terme à cette politique.

Marseille, le 25/01/2010


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