15/11/2011 : SIP SADI CARNOT : les agents massivement en grève pour exiger des conditions de travail normales ! Compte-rendu, photos, vidéos, articles de presseMise en ligne le 15 décembre 2011
Voir ici l’image du jour : le SadiCarnox
Avec quelques 85% de grévistes dans les SIP 3/14 et 2/15/16 le 15/12/2011, la direction régionale des finances publiques du département connaît un nouveau camouflé.
Ouverts le 1er décembre 2011, les Services Impôts des Particuliers de Sadi Carnot sont à saturation.
Saturation des agents qui font des journées de 9 h 00, saturation des équipes d’accueil et de caisse qui sont au bord de la rupture, saturation des équipes des secteurs et de gestion qui sont submergées par les urgences quotidiennes, mais aussi saturation de l’espace de réception avec les centaines de contribuables (964 le 14/12) qui s’entassent quotidiennement au rez-de-chaussée de l’accueil et attendent parfois des heures pour être enfin reçus.
Rassemblés dés 7h30 devant l’entrée du Centre des Finances Publiques, les agents n’ont pas eu « l’honneur » de voir un responsable de la direction venir à leur rencontre dans la rue.
Souhaitant être reçus par le Délégué du Directeur Général, ce dernier a fait connaître son indisponibilité.
De même, Mme Reisman, Directrice Régionale, semblait ne pas être disponible ce 15/12/2011, ou tout simplement n’a pas souhaité recevoir les agents.
Les agents du département en ont vu d’autres...
Il ne suffit pas à notre DRFIP 13 de fermer les yeux et de ne pas recevoir les agents en lutte pour penser que les choses vont s’arranger et se tasser !
Nos hauts-fonctionnaires, « payés pour penser » comme ils se plaisent parfois à nous le rappeler, font preuve d’un mépris qui ne nous surprend pas, eux qui, ont « pensé » l’accueil unique sur Sadi Carnot.
Tous les agents présents, accompagnés des syndicats CGT, SNUI-SUD et FO, se sont donc invités au siège de la DRFIP 13 où ils ont été reçus par le Chef du pôle Pilotage et Ressources.
Nous avons quand même réussi à rencontrer M. Pons et Mmes Michel-Moreaux et Ammirati.
Une fois de plus, les agents de Sadi Carnot ont fait état de leurs difficultés croissantes à assurer un service public digne de ce nom.
La direction nous a redit que le SIP n’était pour rien dans les problèmes rencontrés aujourd’hui et qu’il fallait attendre et/ou atteindre la « vitesse de croisière » (!) (le commandant du Pitalugue vous souhaite la bienvenue à bord !)
En matière de moyens en emplois, le Chef du Pôle ressource et Pilotage a confirmé qu’il ne pouvait faire avec ce qu’il n’avait pas.
Au constat, les SIP qui devaient d’une part permettre un meilleur service aux usagers et de meilleures conditions de travail aux agents sont un fiasco.
Les agents ont exprimé avec vigueur leurs revendications, notamment :
Renfort immédiat à l’accueil et les emplois nécessaires à l’accomplissement des missions
Mise en place d’un accueil séparé par SIP
Arrêt des suppressions d’emplois qui désorganisent les services et dégradent les conditions de travail
La direction renvoie à des “groupes de suivi ” mais a refusé de s’engager sur les revendications, y compris celles qui sont relatives à la sécurité physique des agents !
Tous les agents présents ont rappelé que les groupes de travail mis en place jusqu’alors sont du baratin ! La preuve, des problèmes chroniques depuis plusieurs années (gestion des flux) sont toujours d’actualité.
Les agents ont exigé que les revendications posées soient transmises aux responsables qui ont capacité à décider, c’est à dire la Directrice Régionale et la Direction Générale.
Les agents ont fait le choix de sacrifier une journée de salaire pour exiger un service public digne de ce nom et être respectés. Il appartient désormais à la DRFIP/DGFIP de prendre toute la mesure de la colère et de la détermination des agents du site.
Les syndicats seront présents demain sur le site pour distribuer un tract aux usagers et envisager avec les agents les suites du mouvement.
LES DIFFICULTES S’ACCUMULENT A SADI CARNOT ET AILLEURS
NOUS NE LAISSERONS PAS LES PERSONNELS S’ENFONCER et LES CONDITIONS DE TRAVAIL SE DEGRADER TOUJOURS PLUS.
Dans la presse quotidienne régionale