Nous sommes maintenant tout près de connaître le projet de loi gouvernemental sur les retraites.

Mais, Eric WOERTH n’est pas Alfred HITCHCOCK, et de suspens, il n’y a guère.

Et donc, les pistes préconisées, on en connaît déjà les grandes lignes.

Recul de l’âge légal, nouvelle augmentation de la durée de cotisation, fin des départs anticipés, nivellement par le bas… le breuvage concocté est tout sauf appétissant.

En parallèle, le 25 juin s’ouvre la première séance de négociations salariales –qui concernent tous les agents de la Fonction publique- pour les années 2011, 2012 et 2013.

Là également, point besoin d’être médium pour deviner que nos interlocuteurs ne vont pas faire leur crédo des augmentations salariales via la valeur du point.

Mais, si le Ministre du Travail et de la Fonction Publique ne ressemble pas au réalisateur des Oiseaux, les salariés ne sont pas des moutons de panurge.

De nombreux éléments (parmi lesquels les enquêtes d’opinion et la participation aux actions) soulignent au contraire que le mécontentement est fort et le potentiel de mobilisation important.

On est loin, très loin de l’épilogue.

Le prochain chapitre, c’est la journée du 24 juin.

Ecrivons-le par une participation massive à la grève et aux manifestations.