Le 7 septembre par millions les salariés ont fait grève ; près de 3 millions d’entre eux ont manifesté dans la rue leur rejet du plan du gouvernement de casse des
retraites et leur exigence de voir ce plan abandonné.

Le 8 septembre Sarkozy a annoncé quelques retouches à la marge et a maintenu son plan : report de l’âge légal à 62 ans, passage à 41,5 annuités, aggravation de la décote et pour les fonctionnaires relèvement de 3 points de la retenue pour pension, soit une baisse du salaire effectif d’autant, disparition maintenue du départ anticipé pour les mères de 3 enfants, remise en cause du minimum de pension...

Et le « débat » parlementaire est pour l’UMP l’occasion de durcir encore le texte : remise en cause de la médecine du travail, amendement visant à créer une
« caisse » de retraite pour les fonctionnaires sur le modèle du privé. Ce projet, planifiant une régression sociale sans précédent et supporté pour la quasi totalité
par les salariés, est inacceptable.

Le 15 septembre, jour du vote en 1ère lecture à l’Assemblée Nationale dans les conditions d’un véritable coup de force, près de 20 000 salariés se sont
rassemblés Place de la Concorde devant l’Assemblée Nationale à l’appel des organisations syndicales. Cette mobilisation réussie démontre la détermination des salariés à faire reculer le gouvernement.

Combattons dans l’unité pour le retrait du plan gouvernemental sur les retraites.

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