Par centaines de milliers, jeunes, salariés du privé et du public ont fait grève et manifesté les 9 et 17 mars pour exiger le retrait du projet El Khomri.
Le gouvernement maintient son projet de loi destructeur du Code du travail : inversion de la hiérarchie des normes, primauté de l’accord d’entreprise sur la loi remettant en cause toutes les garanties et protections des salariés (temps de travail, temps de repos, heures supplémentaires, congés, congés maternité, encadrement des licenciements économiques...) et mise en place du compte personnel d’activité (CPA) substituant aux droits collectifs de prétendus droits individuels. L’article 23 du projet généralise le CPA à tous les fonctionnaires, anticipant la mobilité forcée prévue par le protocole PPCR (parcours professionnels carrières, rémunérations) en accompagnement de la réforme territoriale et de celle de l’état.
A la DGFIP ce sont les mêmes objectifs qui sont poursuivis. Les suppressions et concentrations de servicess’accélèrent. L’installation des bornes CAF dans les accueils remet en cause nos missions et nos statuts particuliers.