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Non à la régression sociale généralisée : le 12 septembre soyons massivement en grève et en manifestation.

En cette rentrée, les salariés, actifs et retraités, du privé et du public, sont l’objet d’attaques sans précédent.
Allocations logement en baisse (et ce n’est pas fini), transfert des cotisations salariales vers la CSG menaçant les fondements de la Sécurité sociale et frappant brutalement les fonctionnaires et les retraités, austérité généralisée, blocage du point d’indice et rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires, perspectives de nouvelles vagues de suppressions d’emplois et de démantèlements.

Et il y a les cinq ordonnances que vient de rendre publiques le gouvernement et qui remettent en cause de fond en comble le code du travail :
- précarité à tout crin avec les CDD facilités et les nouveaux "contrats d’opération" (autre nom des "contrats de chantier" : quand la mission est terminée, dehors..) ;

- à l’exception de quelques sujets limitativement énumérés qui continueront à relever de la branche, l’accord d’entreprise aura la primauté et pourra déroger aux dispositions de la branche : primes d’ancienneté et régime indemnitaire, primes de licenciement, travail de nuit, congés...tout relèvera de l’accord d’entreprise, là ou les salariés sont le plus exposés aux pressions de l’employeur. Baisse du salaire, allongement du temps travaillé, tout sera possible par le biais de l’accord-maison et le salarié en désaccord pourra être licencié en toute légalité.

- fusion des instances représentatives du personnel (CE, DP, CHS et même délégués syndicaux), référendum d’initiative patronale, négociation directe avec des salariés choisis par le patron... plus de place pour les syndicats.

- facilitation des licenciements, réduction des délais, disparition des garanties de forme et de fond, plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusifs ;

- droit d’opposition patronal à l’extension d’une convention collective...

Pas étonnant que le Medef se félicite de ces textes ! Pour les salariés, cela signifie dans les faits, la fin du CDI.

Cela constitue une attaque sans équivalent contre le monde du travail, privé et public. Qui peut croire que si ces ordonnances s’appliquent, notre statut, nos régimes indemnitaires nationaux, nos institution représentatives (CAP, CTL, CHS...) seront maintenus.

Face à une telle volonté d’imposer une régression sociale généralisée, qui va bien au delà de la loi El Khomri, le première des exigences ne peut être que : retrait des ordonnances !

Tous les jours les fonctionnaires sont pris pour cible et notre administration est directement visée par les campagnes sur le thème du poids excessif de la fiscalité...
A la DGFIP nos conditions de travail ne cessent de se dégrader.
Aux prochains CHS et CTL sont inscrites à l’ordre du jour pas de moins de 14 nouvelles restructurations (dont deux fermetures de trésoreries et deux de SIE).

Dans cette situation la CGT a décidé de faire en sorte que les salariés du privé comme du public puissent faire entendre leur opposition à la destruction du code du travail et affirmer toutes leurs revendications .

C’est pourquoi elle appelle mardi 12 septembre à une journée de grèves et de manifestations.

Solidaires (et notamment Solidaires Finances publiques) mais aussi un nombre grandissant de fédérations et d’unions départementales FO appellent le 12.
En Ile-de-France l’Union régionale FO appelle manifester le 12.

La manifestation partira de Bastille à 14 heures (direction place d’Italie).

Le mardi 12 septembre soyons très nombreux en grève et en manifestation pour dire Non à la destruction de 120 ans de code du travail. retrait des ordonnances !