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Non au coup de force, pour le retrait du projet de loi Travail, amplifions la mobilisation

La CGT Finances Publiques appelle tout les agents des finances publiques à
participer aux assemblées générales et propose que soient débattus dans les AG
et dans toutes les formes de rencontres avec les agents de la DGFIP les éléments
suivants :
a Enjeux du projet de loi « travail », ses liens avec la situation et le devenir des
agents de la Fonction publique dont ceux de la DGFIP ;
a Approfondissement des contenus revendicatifs ;
a Élargissement du mouvement d’action ;
a Modalités de lutte et l’engagement de la grève et de sa reconduction.
Le projet de loi travail organise la primauté de « l’accord supplétif » d’entreprise sur les
accords de branche ; c’est l’inversion de la hiérarchie des normes.
Aujourd’hui, quand un accord d’entreprise est signé, il ne peut qu’améliorer les dispositions
contenues dans l’accord de branche.
Demain, si le projet El Khomri n’est pas retiré, l’accord d’entreprise pourrait déroger à
l’accord de branche. Ce même projet prévoit que les accords de branches pourront déroger
défavorablement au code du travail… ainsi que la réécriture complète du code du travail
d’ici 2018 (article 2).
La loi Travail aujourd’hui c’est le dynamitage du Code du travail, des Conventions collectives,
et demain des statuts dans la fonction publique et dans les entreprises publiques.
Plus de 70% de la population française est contre ce projet. Les manifestations de
salariés et de jeunes se sont multipliées partout en France, atteignant 1,2 million
de manifestants pour le retrait.
Face à la mobilisation des salariés, des étudiants et des lycéens, face à l’opinion publique,
le gouvernement a donc décidé de passer en force en utilisant le 49.3 et a fait adopter en
première lecture à l’assemblée nationale son projet de loi sans vote !
Véritable signe de faiblesse du gouvernement, celui-ci a été contraint d’utiliser ce déni de
démocratie faute de majorité dans son propre camp. Rappelons-nous que par le passé,
les convergences de lutte entre travailleurs ont permis le de remettre en cause des lois
destructrices de nos droits déjà votées (CPE).
L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunie
le 10 mai, a appelé à deux nouvelles journées de grèves et de manifestations les 17 et 19 mai prochains.
Elles demandent aux salariés dans les entreprises et les administrations à organiser des assemblées générales pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.