Près de 30 000 personnes ont défilé à Paris entre République et la Nation cet après midi du 21 février en solidarité "avec les mouvements initiés en Guadeloupe contre la vie chère", à l’appel du collectif "Continuité LKP" (Liyannaj kont Pwofitasyon), soutenu par des syndicats et des partis de gauche. Un cortège qui comportait bien sûr beaucoup d’originaires d’Outre-mer mais aussi beaucoup de métropolitains. Près de huit Français sur dix (78 %) trouvent justifié le mouvement social qui dure depuis plus d’un mois en Guadeloupe, selon un sondage BVA pour Orange, L’Express et France-Inter présenté mardi 24 février. Seuls 17 % des personnes interrogées considèrent que le mouvement n’est pas justifié. Les sympathisants de droite sont 67 % à trouver le mouvement justifié, tout comme 89 % des personnes interrogées proches de la gauche.

La CGT était particulièrement présente dans ce défilé avec des banderoles des services publics de la Poste, de la Santé où exercent de nombreux "Domiens". On a entendu et lu dans ce cortège des slogans tels que : "la vie est chère sous les cocotiers", "200 euros ici aussi, yes we can", "Dom-Tom métropole solidarité" et "Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion : ce combat est le nôtre".

Dans la foule, une rangée de portraits de Jacques Bino, le militant du Snadgi de la CGT Guadeloupe tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi, était brandie par les militant CGT des Impôts.

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