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Vous êtes dans la rubrique : > actualité > Actions, initiatives et expressions > Actions Rassemblement CGT GOODYEAR AMIENS NORD (Nanterre le 30 MARS 2010) Le tribunal de commerce de Nanterre a proposé mardi une médiation pour résoudre le conflit entre la direction de Goodyear France et son comité d’entreprise, alors qu’environ 200 salariés manifestaient à l’extérieur. Le syndicat CGT et le comité central d’entreprise (CCE) de Goodyear Dunlop Tires France s’étaient lancés dans un combat judiciaire inédit en réclamant la nomination d’un administrateur provisoire pour stopper le "démantèlement" de la filiale française. Il s’agissait ainsi, selon leurs avocats, Me Fiodor Rilov et Emmanuel Gayat, de "freiner un processus qui vise délibérément à une dislocation de l’entreprise" et particulièrement du site d’Amiens-Nord. Le président du tribunal, devant la cinquantaine de salariés qui ont pu assister à l’audience, a exhorté les deux parties à "reprendre le dialogue", plutôt que de "continuer les procédures", et leur a proposé une médiation dont le périmètre doit être défini d’un commun accord. Les avocats seront reçus par ce juge le mardi 6 avril afin de faire connaître leur décision. A l’audience, Me Rilov et Gayat avaient considéré que la situation de la filiale française du groupe américain était « extrêmement grave ». Les avocats des salariés ont estimé que, malgré ces décisions, Goodyear continuait à organiser une « restructuration occulte », en transférant les activités de la société française vers d’autres filiales. De son côté, l’avocat de la direction, Me Jean-Yves Garaud, a démenti tout processus de démantèlement, expliquant que la baisse de la production n’était que « le reflet de la difficulté de l’entreprise française d’être compétitive ». Cynisme et indécence chez Continental !Reclassements à 137 euros en Tunisie Les indécentes propositions de reclassement faites par des entreprises à leurs salariés dans le cadre de plans "sociaux" ont maintes fois défrayé la chronique et sucité l’écoeurement. Cette fois, c’est le fabricant de pneumatiques Continental qui vient de proposer à ses salariés de l’usine de Clairoix (Oise), licenciés dans le cadre d’un PSE, des postes au sein du groupe en Tunisie à 137 euros par mois. |
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