On connaissait déjà HELIOS et ses déboires, mais COPERNIC n’est pas triste non plus.

On le vendait comme la panacée de la modernisation, le dernier cri en matière de technologie, qui allait enterrer les applications ringardes de la DGI et de la DGCP, et accessoirement (çà les Directions ne le disaient pas) permettre enfin le rapprochement (la fusion ?) des réseaux.

Mais voilà : comme d’habitude, la charrue a été mise avant les boeufs (nous, sans aucun doute, pour nos caciques...) et la peau de l’ours était vendue non pas avant qu’il soit tué, mais avant même qu’il soit né.

Et patatrac : HELIOS bis répétita ! Ca ne marche pas comme prévu. La façade existe, destinée à tromper l’usager. Regardez comme on est modernes ! Regardez comme on est beaux ! Mais derrière le portail fiscal et les sites Internet, la Ferrari a toujours un moteur de 2CV.

Le programme a du retard (plus de deux ans), certaines applications ne seront pas réécrites mais seulement "habilées", et des pans entiers du merveilleux projets sont remis à plus tard. Rajoutons là dessus que le Directeur du programme a été...remercié.

Sauf que les hôtels des finances, les compétences croisées, les transferts de missions et surtout les suppressions d’emplois anticipés sur d’hypothétiques gains de productivité sont, eux, déjà là.

Les collègues du secteur local qui rament sur HELIOS peuvent désormais se sentir moins seuls.

Le TITANIC coule, mais le NORMANDIE lui, brûle.....

En PJ, le tract de nos camarades de la CGT Impôts sur le sujet.

Cpernic à bout de souffle