Des agents allergiques à tout changement, conservateurs, et refusant toute évolution dans leur cadre de travail. Voilà le portrait que brossent de nous les politiques et nos dirigeants à chaque conflit social, comme pour faire oublier que c’est d’abord pour la défense du service public que les agents se mobilisent.

Dans une enquête parue en février 2006, l’IRES (Institut de Recherches Economiques et Sociales) fait voler en éclat ce stéréotype éculé. Des chercheurs et sociologues ont enquêté au sein de 3 direction du MINEFI (DGDDI - Dunkerque, DGI - CDI Val de Marne, DGCP - Centre prélèvement Service Lyon) . Leurs conclusions sont aux antipodes des ritournelles habituelles. Il en ressort que les agents du Minefi se sont au contraire bien impliqués dans les évolutions et les réorganisations de leur outils de travail, malgré le flou qui entoure les évolutions de leurs missions et leur avenir.

C’est donc bien plus un manque de reconnaissance de la part de la hierarchie et un défaut de management qui explique la très forte réactivité aux mouvements sociaux au sein du MINEFI.

Pour lire le résumé de l’énquête à la "Une" de la revue de l’Ires :