actualité
> CTL, CHS, CDAS, AUDIENCES
> Actions, initiatives et expressions
> Droits et garanties, CAP
archives
> Finances / DGFiP
> Gestion Publique
> Fonction Publique
> Générale
> Archives CGT FINANCES PUBLIQUES 92
Se syndiquer.
Contacts
COMPTES RENDUS
> CAP LOCALES
Vous êtes dans la rubrique :
> actualité

Imprimer cette page

DECLARATION DE LA SECTION DES HAUTS DE SEINE : SOLIDARITE AVEC LES SALARIES D’AIR FRANCE

A la direction d’Air France,
à M. le Premier ministre,
au syndicat CGT d’Air France,

Déclaration du bureau de section de la CGT Finances Publiques des Hauts-de-Seine
Solidarité avec les salariés d’Air France : aucune sanction !
Retrait du plan de 2900 licenciements !

Ce lundi 12 octobre la police a arrêté à leur domicile avant l’aube six salariés d’Air France.

Les salariés d’Air France, toutes catégories confondues, combattent le plan de démantèlement de leur entreprise et les 2900 suppressions d’emplois qui lui sont liées.
A Air France, la violence patronale, c’est 2900 emplois supprimés ! Des milliers de salariés licenciés, des milliers de familles plongées dans la misère du chômage.

En application de la "concurrence libre et non faussée", les directives de l’Union européenne ont brutalement imposé la dérégulation totale et la sortie des compagnies de transport aérien du service public. Air France a été en conséquence privatisée en 2004 et a depuis perdu 15 000 postes, dans une logique effrénée de financiarisation et de rémunération active des actionnaires.

La violence patronale et les exigences des actionnaires, c’est le mépris quotidien vis-à-vis des salarié(e)s et le chantage permanent au licenciement. La violence patronale c’est un plan de 5000 suppressions d’emplois à venir après 2017.
Le gouvernement Hollande-Valls -alors que l’Etat est actionnaire d’Air France- soutient la direction et le plan de démantèlement d’Air France plutôt que de répondre aux revendications des salariés et de leurs organisations syndicales.

DECLARATION DE LA SECTION DES HAUTS DE SEINE : SOLIDARITE AVEC LES SALARIES D’AIR FRANCE
REPONSE DE LA CGT AIR FRANCE