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CDAS du 28 mai 2013

Les élus CGT ont lu la déclaration liminaire suivante :

Les élus CGT Finances Publiques tiennent à rappeler leur attachement à l’action sociale. Après des années de suppressions d’emplois dans les services, l’Etat employeur s’attaque désormais à ceux de l’action sociale.

Sous couvert de dépenses interministérielles il a déjà diminué nos subventions repas plutôt que d’accorder la même aux autres administrations, mais cela ne lui suffit pas. Il s’en prend désormais aux emplois.

Grâce aux luttes de 1989, les agents et leurs organisations syndicales ont imposé la construction du réseau d’action sociale de proximité auquel les agents sont très attachés.

Concernant ce CDAS, la CGT Finances Publiques revendique non pas le maintient des moyens consacrés à l’action sociale destinée aux agents mais l’augmentation de ces derniers notamment nous exigeons la nomination d’un deuxième médecin de prévention sur le département des Hauts-de-Seine.

En effet les agents qui se rendent auprès du médecin, du psychologue ou de l’assistante sociale ont à faire à un réseau de proximité de grande qualité.

Pour continuer de répondre aux besoins des agents actifs (titulaires ou non), retraités et de leur famille, l’action sociale doit demeurer au plus près des agents afin de gérer au quotidien les aides et prêts sociaux, la restauration, les logements sociaux, la petite enfance, les vacances, l’arbre de noël, la solidarité envers les agents en difficulté, les sorties culturelles...

A l’heure où NOUS SUBISSONS d’incessantes transformations de notre administration, de nos métiers, de nos méthodes et de nos outils de travail , il conviendrait de se soucier d’avantage de la santé des agents.

Dans ces temps de restriction, certains agents aux revenus faibles renoncent à leurs vacances, mais ils inscrivent d’avantage leurs enfants en colonie ou séjours lorsque leur salaire le leur permet. Pour nos collègues, nous, élus CGT demandons de nouveaux ou de meilleurs droits : aides au logement,
augmentation des places de crèches... au lieu de continuer de détruire cette cohésion sociale.

Pour la CGT, l’administration cherche une fois de plus, à faire des économies sur le dos des personnels.

Qui sont-ils ces personnels, ces privilégiés comme on les appellent parfois sur certains média ? Ce sont des agents qui voient leur salaires stagner et leur pouvoir d’achat diminuer. Et maintenant on voudrait leur « voler » leur Action Sociale ? Non ne nous laisserons pas faire.

Aussi, la CGT Finances Publiques revendique le maintien de l’équipe locale de notre délégation et le renforcement de leurs moyens d’action (médecins, berceaux de crèche supplémentaires, aides à l’accession à la propriété, revalorisation des barèmes de chèque vacances...) et ainsi garantir à tous le
droit légitime à une action sociale digne de ce nom
.

Ils [les élus CGT] ont tenu à rappeler leur opposition à toute diminution des moyens alloués à l’action sociale tant au niveau des effectifs que de son financement. Ils réaffirment leur attachement à une action sociale de proximité en faveur des agents actifs et retraités au niveau départemental, contre toute velléité de régionalisation.

Télécharger le compte-rendu complet

La direction a répondu que les moyens n’avaient pas été diminués d’autant que le budget du BIL (budget d’initiative locale) n’avait pas été impacté par la mise en réserve de 6% des crédits. Elle reconnait cependant la faiblesse des moyens affectés à la petite enfance.

D’après la direction, la politique gouvernementale de modulation des allocations familiales des familles aisées aura pour conséquence de réorienter les moyens en faveur des services de garde des jeunes enfants. La délégation CGT est intervenue pour rappeler que cette réforme visait avant tout à faire des économies budgétaires au détriment des familles au
moment où 33 milliards d’allègements de cotisations étaient accordés au patronat.

Seule une petite partie des économies réalisées serait effectivement réaffectée aux familles les plus modestes et aux créations de places en crèches. Une telle mesure pénalisera donc essentiellement les ménages des classes moyennes, dont une grande partie de fonctionnaires, subissant déjà les effets désastreux du gel du barème de l’impôt sur le revenu.