À l’ouverture de la séance la délégation de la CGT a lu la déclaration liminaire suivante :

« Ce CTL se tient dans un contexte lourd pour l’ensemble des salariés : citons notamment le passage en force du gouvernement sur la loi El Khomri, dont la CGT réclame l’abrogation, la poursuite d’une politique de réduction des dépenses publiques et la volonté de criminaliser l’action syndicale.
C’est dans ce contexte que vivent les agents de la DGFiP... et le moins qu’on puisse dire c’est que dans l’exercice de leurs missions, ils ne trouveront pas les conditions de travail qui leur permettront d’être simplement sereins.
La CGT rappelle son opposition aux Lignes Directrices de la Direction générale, déstructurations tous azimuts, regroupements de services, régionalisation, pôles supra-départementaux, travail à distance et attaques contre les règles de gestion tendant à créer deux catégories d’agents, les agents nouvellement recrutés et les plus anciens.
Et maintenant ce sont 1815 nouvelles suppressions d’emplois de titulaires qui sont inscrites dans le projet de budget 2017. Il faut relever la tentative du Directeur général de minorer ce chiffre au motif du recrutement de 199 apprentis. Mettre sur le même plan des emplois statutaires et des recrutements d’apprentis est sans précédent et lourd de signification.
La CGT revendique l’arrêt des suppressions d’emplois et les créations d’emplois statutaires, et ce dans l’intérêt des missions, du service public, des agents mais aussi des jeunes recrutés aujourd’hui en apprentissage et que le gouvernement entend utiliser avec cynisme comme main d’œuvre sous payée.
Le projet de loi de Finances prévoit aussi l’introduction du prélèvement à la source, c’est-à-dire la privatisation de la collecte de l’impôt sur le revenu des salariés, confiée aux employeurs.

COMPTE-RENDU CTL DU 6 OCTOBRE 2016