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Vous êtes dans la rubrique : > archives > Finances / DGFiP Déclaration de l’AG CGT Finances Publiques 92 du 24 novembre 2011 A tous nos collèguesLe gouvernement a présenté le 7 novembre un nouveau plan d’austérité, le deuxième depuis la rentrée. 7 milliards d’euros d’économies qui s’ajoutent aux 12 milliards d’euros du plan précédent : accélération du passage de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2017, désindexation des aides au logement et allocations familiales, restrictions supplémentaires des dépenses de santé, gel du barème de l’impôt sur le revenu, relèvement du taux réduit de TVA à 7% sur tous les produits et services, hors alimentation et produits dits de première nécessité. Et toujours au nom de la réduction des déficits, le budget 2012 programme le gel du point d’indice et des rémunérations et poursuit la mise en œuvre de la RGPP avec plus de 30 400 suppressions d’emplois dont 2870 au ministère de Bercy. Une fois de plus, au motif de satisfaire aux injonctions des agences de notation et de l’Union européenne, les salariés du public et du privé, les retraités et l’ensemble du monde du travail sont durement frappés. Et la spirale dangereuse de récession dans lesquels ces plans entraînent le pays est porteuse à l’avenir de nouveaux plans d’austérité encore plus drastiques. La dette et les déficits trouvent leur origine dans les mécanismes financiers développés ces quarante dernières années et obligeant l’Etat à emprunter non plus directement pour un coût nul auprès de la Banque de France mais auprès des banques privées, moyennant le versement de confortables intérêts (près de 50 milliards d’euros en 2011). La dette et les déficits ont été gonflés par les cadeaux fiscaux en tous genres offerts aux hauts revenus et au patronat, par la prise en charge des cotisations sociales dues par les entreprises (24 milliards d’euros en 2010, 275 milliards d’euros depuis 1992) et tous les plans de renflouement des banques, Dexia étant le dernier en date. Face au battage médiatique, les syndiqués CGT du 92 réunis en Assemblée générale affirment : ce n’est pas aux salariés, ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise, une dette et des déficits dont ils ne sont aucunement responsables. C’est aux capitalistes, aux banquiers et aux spéculateurs de payer leur crise. L’heure est au développement de la mobilisation pour faire échec aux plans d’austérité, en imposer le retrait et enrayer ainsi la menace de récession généralisée. La protection sociale est en ligne de mire des politiques d’austérité. Après la taxation des mutuelles le MEDEF revendique de baisser les cotisations patronales en contrepartie d’une hausse, à hauteur de 30 à 80 milliards d’euros, de la TVA et de la CSG. C’est une véritable mise en pièces de la Sécurité sociale. Le désengagement du patronat de ses obligations envers le financement de la protection sociale doit être mis en échec. Aucun relèvement de TVA, aucune hausse de la CSG, que ce soit pour les actifs comme pour les retraités, n’est acceptable. Ce n’est pas aux assurés de payer la crise. En matière de retraite la loi prévoit d’organiser, à partir du premier semestre 2013, une réflexion sur les objectifs et les caractéristiques d’une réforme systémique avec pour thèmes les régimes universels par points ou en comptes notionnels. Une telle réforme porterait le coup de grâce à tous les régimes de retraite solidaires fondés sur la répartition. Pas plus que les autres salariés, les fonctionnaires ne sont responsables de la crise. Confortée par le résultat des élections du 20 octobre dernier plaçant nettement la CGT en tête dans le département, l’assemblée des syndiqués du 92 de la CGT Finances publiques appelle l’ensemble des agents à se mobiliser autour des axes revendicatifs suivants :
En prenant appui sur les résultats aux élections professionnelles, la CGT Finances Publiques 92 invite tous les agents à poursuivre la rédaction des cahiers de revendications dans chaque service, sur chaque site, pour les porter à la direction. Nos revendications sont légitimes.
Dernière minute : nous venons d’apprendre aujourd’hui 29 novembre le nombre des suppressions d’emplois dans les Hauts-de-Seine pour 2012 tel que communiqué au niveau national : 73 suppressions (+ 5A, +2B et – 80C). |
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